Figures libres

Figures libres présente un ensemble inédit de films rares et concis, qui s’attachent à représenter l’essence même du mouvement et de sa vélocité. La célérité des corps, ou au contraire leur lenteur, sont chorégraphiés par tous les moyens du cinéma. Avec diligence et souvent beaucoup d’humour, les cinéastes transfigurent radicalement le geste de l’athlète, un geste métamorphosé en oeuvre cinétique aussi belle qu’éphémère.

Le Maître d’escrime, Fechmistrz, Bogdan Dziworski, Pologne, 1978, noir et blanc et couleur, 12 min

Wladyslaw Kurpiewski enseigne aux nouvelles générations la beauté du geste et la maîtrise de soi.

Hockey sur glace, Hokej, Bogdan Dziworski, Pologne, 1976, noir et blanc et couleur, 12 min

Le championnat du monde de hockey sur glace de Katowice révèle progressivement, derrière la virtuosité du jeu, toute la brutalité de la compétition et la violence des hommes.

Combiné nordique, Dwuboj klasyczny, Bogdan Dziworski, Pologne, 1978, couleur, 11 min

Bodgan Dziworksi donne à voir les succès et les joies, mais aussi les défaites et les moments d’épuisement, dans une éblouissante allégorie sur l’éternelle chute de l’humanité.

Appuis et suspensions, Yves Leduc, Jean Dansereau, Canada, 1964, noir et blanc, 10 min

À l’occasion de la préparation aux Jeux panaméricains de Sao Paulo au Brésil, en 1963, les athlètes canadiens travaillent les fondamentaux de leur art, la gymnastique.

Anatomie d’un mouvement, François Moreuil, France, 1967, noir et blanc, 18 min

Film d’instruction sur une musique originale de Serge Gainsbourg, Anatomie d’un mouvement présente avec une brillante désinvolture le vocabulaire de la gymnastique.

But, Dominique Delouche, France, 1967, couleur, 11 min

Une équipe de basketteurs du bataillon de Joinville est filmée à l’entraînement au Palais des Sports de Levallois-Perret.

Aquarelle, Dominique Delouche, France, 1966, couleur, 10 min

Christine Caron se mesure à Cathy Ferguson à la piscine des Tourelles, à Paris. La sportive commente les images de la compétition et de son entraînement sous la houlette de Suzanne Berlioux.

Score, Arthur Everard, Nouvelle-Zélande, 1980, couleur, 19 min

À l’occasion de la tournée australe de l’Équipe de France de rugby en Nouvelle-Zélande, Arthur Everard filme au ralenti la course des corps, devenus des objets célestes tournant en orbite autour du ballon ovale.

En présence de Patrice Blouin (écrivain et critique audiovisuel) le lundi 16 septembre