Cinéma / Vidéo
Défiguration
28 sept. 2005 - 18 janv. 2006
L'événement est terminé
Secondo il mio occhio di vetro de Paolo Gioli
1971 / 11' / 16mm / nb / son.
En revisitant systématiquement les techniques de la photographie du XIXe siècle et en revenant aux dispositifs primitifs du pré-cinéma, Paolo Gioli fait coïncider recherche expérimentale et exploration du passé. Dans Secondo il mio occhio di vetro (D'après mon oeil de verre), il utilise les mécanismes de la stéréoscopie et des inversions rapides positif-négatif pour créer un effet d'hybridation entre différents aspects d'un même visage.
Gauze de Bruce Nauman
1969 / 9'30 / 16 mm / nb / silenc.
Ce film fait partie de l'ensemble de quatre films regroupés sous le titre de « Slo Mo Films », comprenant Black Balls, Bouncing Balls, Pulling Mouth et Gauze.
« Nauman a loué une caméra industrielle pour faire des très gros plans en très grands ralentis. La vitesse varie entre 1000 et 4000 images par seconde, en fonction de la partie du corps qu'il souhaite filmer et de la lumière disponible. Ces films prirent entre 4 et 6 secondes. L'action est ainsi réellement ralentie. Parfois c'est si lent qu'on ne peut surprendre le changement mais on remarque de temps en temps que c'est différent. »
Willoughby Sharp
AI (Love) de Takahiko Iimura
1962-63 / 10' / 16mm / nb / son.
« Un entrelacs du corps tout entier - l'humain - décrivant l'étreinte d'un homme et d'une femme, microscopiquement... Les oreilles, la bouche, le nez, les organes sexuels... »
Takahiko Iimura
Short shave de Michael Snow
1965 / 4' / 16mm / nb / son.
Autoportrait de l'artiste en train de se raser, pour à une performance réalisée à la Filmmaker's Cinematheque à New York. Ce film servait par ailleurs de bande-annonce pour le « Snow's one-person show » présenté à la Galerie
Poindexter.
« Vanité. Avoir une barbe. Apparence. Aspect. Acte de disparition. Fondus faits à la main et zooms mais c'est la caméra qui accomplit le rasage. Camérasoir. Beau. Fatigué. Femme en train de marcher. Mon pire film. »
Michael Snow
Bal de Dominique Willoughby
1981 / 11' / 16mm / coul. / sil
Avec Bal, Willoughby introduit un nouvel objet photographique dans son oeuvre : lui-même. Bal travaille et « s'attaque » au visage.
« L'attaque est de deux ordres. Cinématographique, en gros plans rapides qui enserrent le visage et le fouettent en des rythmes violents que Claudine Eizykman a justement comparés à un combat de boxe. [...] Attaque aussi par la retouche chromatique qui consiste moins à gommer qu'à heurter les traits du visage ».
Prosper Hillairet
L'homme qui tousse de Christian Boltanski
1969 / 3' / 16 mm / coul. / son.
Travelling avant vers un homme assis par terre, au fond d'une pièce vide, à l'abandon, éclairée seulement par une fenêtre.
T,O,U,C,H,I,N,G de Paul Sharits
1968 / 12' / 16mm / coul./ son.
« Dédié au poète David Franks dont on entend la voix sur la bande sonore, T,O,U,C,H,I,N,G tend à souligner les aspects matériels et phénoménologiques du médium, tout en différenciant chaque photogramme de couleur pure - afin de maximiser, dans la projection, leur portée sur la rétine. »
David Curtis
Quand
À partir de 19h
À partir de 19h