La vidéo des premiers temps / Anne-Marie Duguet.

Expérimentations, engagements sociaux et politiques, les premiers usages personnels et collectifs de la vidéo ont souvent l’audace et l’énergie que peut stimuler la découverte d’une nouvelle technique, saisie dans le vaste mouvement critique des années soixante.

Héritière des recherches faites à la télévision, dans le cinéma expérimental ou la nouvelle sculpture, la vidéo se revendique comme processus, elle s’ouvre à des hybridations et extensions multiples, sensible au contexte de sa pratique ou de son exposition, elle se veut l’instrument d’écritures et de paroles singulières. C’est dans la première moitié des années 70 que sont organisés les premiers festivals et expositions à une échelle internationale. Peu à peu les grands musées incluent des œuvres dans leurs collections, un enseignement se met en place dans les universités, des études spécifiques sont publiées, on repère des courants multiples, c’est le temps de la légitimation.

Séance présentée par Anne-Marie Duguet, dans le cadre du Labex H2H ‘Cinéma, vidéo et politique en France depuis 1968’, en partenariat avec l’université Paris 8.

« Vidéo et après » est un cycle de rencontres avec des artistes et des historiens de l’art proposant projections, conférences, performances et discussions.