Cinéma / Vidéo
Jordan Wolfson
31 mars 2010
L'événement est terminé
Jordan Wolfson est né en 1980 à New York. Ses films et installations combinent les caractéristiques de l'art conceptuel à l'exploration d'expériences personnelles et à un sens poétique, conduisant certains critiques à qualifier son oeuvre de « romantico-conceptuelle ».
Cette séance ne sera pas une projection classique. L'artiste sera face au public avec son ordinateur et il lancera ses vidéos, mais aussi des images ou tous types de documents, à la demande des spectateurs et en fonction de leur curiosité. On pourra découvrir le contenu de son disque dur et entrer ainsi de façon inédite dans son univers artistique. Cette véritable interaction donnera l'occasion d'une discussion ouverte entre Jordan Wolfson et le public présent.
Jordan Wolfson est né en 1980 à New York. Ses films et installations combinent les caractéristiques de l'art conceptuel à l'exploration d'expériences personnelles et à un sens poétique, conduisant certains critiques à qualifier son œuvre de « romantico-conceptuelle ».
Il joue fréquemment avec l'idée de répétition et réalise des films numériques qui sont ensuite transférés en 16 mm. Pour Dreaming of the dream of the dream l'artiste a monté à la suite des extraits de dessins animés montrant de l'eau déferlante ; le film 16 mm est projeté en boucle jusqu'à ce que la pellicule s'abîme, que les images s'effacent et que l'œuvre devienne un simple souvenir. Dans Perfect Lover, un corbeau décompte les heures avec une voix humaine. L'artiste s'inspire ici de l'œuvre Untitled (Perfect Lovers) (1991) de Felix Gonzalez-Torres pour aborder l'expérience du temps de manière drôle et décalée. Les icônes de la culture populaire sont des références communes que Jordan Wolfson utilise souvent pour communiquer avec le spectateur. I'm sorry présente le buste d'un homme en smoking récitant en langue des signes le discours final de Charlie Chaplin dans Le Dictateur, une ode à la liberté et à la démocratie. Pour Neverland, l'artiste reprend la vidéo que Michael Jackson avait réalisée pour se défendre des accusations de pédophilie qui pesaient sur lui, mais il ne garde que les yeux, seuls éléments authentiques de son visage. Une certaine mélancolie plane sur l'œuvre de Jordan Wolfson, mais elle est toujours teintée d'ironie, conférant au familier et à l'ordinaire un caractère étrange.
Cette séance ne sera pas une projection classique. L'artiste sera face au public avec son ordinateur et il lancera ses vidéos, mais aussi des images ou tous types de documents, à la demande des spectateurs et en fonction de leur curiosité. On pourra découvrir le contenu de son disque dur et entrer ainsi de façon inédite dans son univers artistique. Cette véritable interaction donnera l'occasion d'une discussion ouverte entre Jordan Wolfson et le public présent.
Quand
À partir de 20h