Cinéma / Vidéo
Carte blanche au Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir
"Une caméra à soi"
07 févr. 2011
L'événement est terminé
"Aucune image de la télévision ne peut ni ne veut nous refléter. C'est avec la vidéo que nous nous raconterons". Les Muses s'amusent, 1975.
Dans le contexte d'effervescence militante de l'après 68, des réalisatrices s'emparent des nouvelles ressources de la vidéo, avec les caméras Portapack de Sony. Elles ont la volonté de filmer le réel sur le vif. Elles accompagnent ainsi l'histoire et les luttes des femmes et prennent en charge leur propre représentation. A l'instar de Virginia Woolf les féministes travaillent avec "une caméra à soi", et en font un acte de renaissance. Un peu partout en France et dans le monde, les collectifs vidéos se multiplient, non institutionnalisés, fluctuants et fertiles. Les réalisatrices ne commentent jamais les propos de l'extérieur, à travers une voix off. Ne pas couper, ne pas censurer. Rien ne doit entraver ou altérer la parole.
"Aucune image de la télévision ne peut ni ne veut nous refléter.
C'est avec la vidéo que nous nous raconterons". Les Muses s’amusent, 1975
Dans le contexte d'effervescence militante de l’après 68, des réalisatrices s’emparent des nouvelles ressources de la vidéo, avec les caméras Portapack de Sony. Elles ont la volonté de filmer le réel sur le vif. Elles accompagnent ainsi l’histoire et les luttes des femmes et prennent en charge leur propre représentation.
A l'instar de Virginia Woolf les féministes travaillent avec "une caméra à soi", et en font un acte de renaissance. Un peu partout en France et dans le monde, les collectifs vidéos se multiplient, non institutionnalisés, fluctuants et fertiles. Les réalisatrices ne commentent jamais les propos de l'extérieur, à travers une voix off. Ne pas couper, ne pas censurer. Rien ne doit entraver ou altérer la parole.
Séance présentée par Nicole Fernandez Ferrer, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Quand
À partir de 19h