Alternatives urbaines

Cette exposition propose un bilan contradictoire et critique de l’habitat durant la seconde moitié du XXe siècle.

Fuyant les discours technocratiques ou les diatribes psycho-sociologiques, l’exposition entend démystifier les théories, dénoncer les lieux communs et réhabiliter certaines expériences. Le propos se développe dans un langage ouvert et simple, à l’aide d’exemples souvent connus, parfois inédits, accompagnés de citations et de nombreux documents et maquettes.

Présentée en trois parties l’exposition propose un parcours des barres et tours jusqu’à la maison de rêve ; de la mise en couleur d’Emile Aillaud, des HLM, aux camouflages de Jacques Couelle et Vladimir Kalouguine, jusqu’au retour de la monumentalité façon Ricardo Bofill, Henri Ciriani, Paul Chemetov en passant par la réhabilitation, l’auto-construction et le pastiche.

Des coups de projecteur sont donnés sur Sarcelles et son évolution en une vingtaine d’année, sur les villages de Saint Quentin en Yvelines, sur l’histoire du Bourdigou et sa résistance désespérée, tandis qu’une large place est laissée aux associations dont l’émergence aujourd’hui peut contribuer à façonner la ville de demain.

D'après le communiqué de presse