Little K Fabrik avec Little K

La little K Fabrik :

Le Bling-Bling de Little K versus/mashup le golden Bling-Bling des rappeurs américains. La panoplie entière des accessoires élémentaires est convertie en carton d'emballage jetable : bagues, platine, casquette et guetto-blaster.

C'est le repeat. Mais là, on rembobine aussi. Le rewind du Bling-Bling, c'est l'envers du décor. Les codes des rappeurs US et leur univers imposant et arrogant sont ici tournés en dérisien. Le carton, c'est le décalage - autrement dit le off de la représentation.

Mais pas que. Récupéré, le matériau est sélectionné selon son épaisseur, sa couleur. A partir d'un original ou d'une photographie, il faut créer les patrons, transférer sur carton, le couper, le plier sans le contrarier.

Assembler, coller : Little K se fait à son tour les petites mains habiles des firmes sportswear multinationales.

Si la prétention de l'éternité de l'or n'y est plus, reste, une fois les pierres préciseuses tombées, le style. Parce qu'il faut se souvenir qu'à l'origine, cette esthétique hip-hop est d'abord un système D.

L'idée est venue à Little K en travaillant avec les enfants. Le jeu, le carton, les codes détournées et retournées, le factice et l'attitude : tout un remix.