Spectacle / Concert
The Moebius Strip - Gilles Jobin
13 - 15 mars 2002
L'événement est terminé
The Moebius Strip : une chorégaphie originale de Gilles Jobin
chorégraphie Gilles Jobin / musique Daniel Demont / lumières Franz Treichler /
Danseurs Christine Bombal, Jean-Pierre Bonomo, Vinciane Gombrowicz, Gilles Jobin, Lola Rubio / assistante chorégraphe Laura Beurdeley / direction technique et son Clive Jenkins / lumières Samya Mehenna / costumes Gilles Jobin / photographie Manuel Vason / management Artsadmin, Eduardo Bonito et Michel Quéré / administration Daisy Heath et Stéphane Noël / Créé en mai 2001 au Théâtre de la Ville, Paris.
Un projet Artsadmin (Londres)
Production
Parano Fondation (Lausanne) - 36 Gazelles (Londres)
Coproduction
Théâtre de l'Arsenic (Lausanne), Théâtre de la Ville (Paris), Music Biennale (Zagreb), Espace Pier Paolo Pasolini (Valenciennes) et Zürcher Theater Spektakel (Zurich)
" J'ai établi un système de grille au sol, qui reprend les lignes des tapis, forme des carrés. À partir de cet espace équilibré, sans hiérarchie, s'organise le mouvement que je ne cherche donc plus à chorégraphier au sens strict du terme. Rien n'est véritablement écrit, pour autant il n'est surtout pas question de spectacle d'improvisation. Il y a tel type de mouvement sur les lignes, tel autre entre les lignes, d'autres encore à l'intérieur des carrés. Je ne suis plus dans cette position où il me fallait écrire le mouvement et contrôler ce que l'interprète allait en faire. Cette grille de départ permet de travailler la qualité du mouvement, ce que j'appelle du "mouvement organiquement organisé" ; elle exerce une telle contrainte physique pratique que chacun a pu trouver extrêmement rapidement la qualité de mouvement que je m'acharnais à vouloir transmettre à mes interprètes lors de mes précédentes pièces. À savoir, un mouvement continu, toujours en action, qui ne soit pas produit par l'élan. Voilà, je suis arrivé à travailler la qualité du mouvement. Pas sur le mouvement." Et cette qualité de mouvement, la bande de Moebius en est la métaphore : " On repasse au même endroit, c'est de l'ordre du cycle, ça travaille sur la continuité, un mouvement continu, et même quand ça ne bouge pas, ça bouge. " J. G.
© Laurent Goumarre - 2001. Extrait du journal du Théâtre de la Ville, Paris
Quand
À partir de 20h30