Spectacle / Concert
Déroutes
Mathilde Monnier

L'événement est terminé

Pour cette création, Mathilde Monnier prend appui sur la nouvelle inachevée Lenz écrite par Georg Büchner en 1835.

eriKm musique originale et installation sonore / Eric Wurtz création lumière /
Annie Tolleter scénographie / Jean-Christophe Minart, Benjamin Landois, Cyrille Maillot assistants scénographie
avec Nuno Bizarro, Stéphane Bouquet, Bertrand Davy, Herman Diephuis, eriKm, Julien Gallée-Ferré, Corinne Garcia, Rémy Héritier, Dalila Kathir, I-Fang Lin, Mickael Phelippeau, Rachid Sayet, Filiz Sizanli
Thierry Cabrera direction technique et régie lumière / Marc Coudrais régie générale et régie son / Jean-Christophe Minart régie plateau / Jean-Marc Urrea, Michel Chialvo direction de production
Michel Chialvo chargé de production et diffusion / Anne Fontanesi attachée de production
Pour cette création, Mathilde Monnier prend appui sur la nouvelle inachevée Lenz écrite par Georg Büchner en 1835.
« Le poète Lenz a passé sa vie à marcher ; Lenz est un fou marchant, il ne tient véritablement pas en place. Aucune place ne lui est assignée. Il poursuit son chemin sans souci - si ce n'est "de ne pouvoir marcher sur la tête". Marcher aussi pour oublier, dans l'hébétude de la fatigue, la marche du monde. [...] À partir du matériau /Lenz, il s'agit avant tout de traiter d'un espace de ralentissement, pouvoir s'arrêter, dilater le temps, non pour développer une esthétique du mouvement au ralenti, mais bien pour donner un temps de décélération du regard et des perceptions, en rupture avec les temps coupés, saccadés, séparés et ultras accélérés du monde. Le temps du paysage est un temps contemplatif proposant un espace mental pour désarticuler le regard dans lequel, comme chez le poète, surgit le désordre voire le désastre. Interpénétration des espaces, le dehors s'arc-boute sur le dedans, confusion des sons, confusion des espaces. L'espace de jeu est le lieu scénique contemporain ouvert, vide. Le plateau profond ou large, avec des possibilités d'ouverture sur l'extérieur, le dehors est ressenti, il est pénétrant, prêt au déversement, l'intérieur et l'extérieur entrent en dialogue, des objets-liens émergent activant l'espace en perpétuel mouvement, le réseau se constitue en lignes, dessine frontières et passages, se gonfle, essouffle, se glace et fond. »
Mathilde Monnier
Coproduction Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon / Festival d'Automne, Paris / Théâtre de la Ville, Paris / Théâtre de Gennevilliers Centre dramatique national / DeSingel, Anvers / Teo Otto Theater, Remscheid
Quand
À partir de 20h30