Exposition / Musée
Jeppe Hein
15 sept. - 14 nov. 2005
L'événement est terminé
Jeppe Hein conçoit pour l'Espace 315 un projet spécifique, basé sur un labyrinthe. C'est l'occasion pour le public parisien de découvrir le travail de ce jeune artiste danois remarqué par la scène internationale, notamment à la Biennale de Venise et à New York.
Objets épurés et géométriques ou bien installations discrètes et ludiques, ses interventions se placent à la fois dans une continuité de la tradition de la sculpture minimaliste, et en même temps en prennent le contre-pied dans la mise en place d'un dialogue incongru entre les oeuvres et le spectateur. Le terme "intervention" semble donc juste pour désigner les oeuvres de Jeppe Hein, puisqu'elles introduisent un élément perturbateur dans des espaces neutres (galeries, musées) ou bien dans des lieux où le passage est quotidien, des lieux publics.
Jeppe Hein conçoit pour l'Espace 315 un projet spécifique, basé sur un labyrinthe. C'est l'occasion pour le public parisien de découvrir le travail de ce jeune artiste danois remarqué par la scène internationale, notamment à la Biennale de Venise et à New York.
Né en 1974 à Copenhague, Jeppe Hein a étudié à la Royal Academy of Arts de cette ville et à la Hochschule für Bildende Künste de Francfort. Il vit et travaille à Berlin. Il a participé à la Biennale de Venise en 2003, à la Foire de Bâle en 2002. Il exposait dernièrement au PS1 à New York.
Ses oeuvres reposent sur le principe selon lequel le spectateur peut les modifier par l'expérience qu'il a de celles-ci. Le spectateur peut ainsi servir de catalyseur de plusieurs façons. On peut citer des oeuvres, où c'est la présence même du visiteur qui met en marche des objets apparemment inanimés et déclenche un fonctionnement surprenant. A l'inverse certaines oeuvres ne s'animent qu'en l'absence du public. Jeppe Hein exploite ainsi le potentiel deceptif de l'oeuvre d'art, repoussant avec humour les limites de l'art conceptuel.
Objets épurés et géométriques ou bien installations discrètes et ludiques, ses interventions se placent à la fois dans une continuité de la tradition de la sculpture minimaliste, et en même temps en prennent le contre-pied dans la mise en place d'un dialogue incongru entre les oeuvres et le spectateur. Son travail, très proche d'une réflexion architecturale, s'applique à démontrer la modularité de l'espace, en le construisant et en le déconstruisant.
Le terme "intervention" semble donc juste pour désigner les oeuvres de Jeppe Hein, puisqu'elles introduisent un élément perturbateur dans des espaces neutres (galeries, musées) ou bien dans des lieux où le passage est quotidien, des lieux publics. Certaines oeuvres sont si discrètes qu'elles se confondent avec les dispositifs muséaux.
Si ces objets obéissent au principe formel de l'effacement de l'auteur issu de l'art minimal et conceptuel, ils ne sont pas désignés comme oeuvre d'art, jusqu'à ce qu'ils soient activés innocemment par le spectateur.Celui-ci les fait exister en tant que tels, ce qui rejoint la tradition duchampienne.Si l'art conceptuel livre une réflexion critique sur le lieu de l'exposition, Jeppe Hein, lui, semble plutôt jouer avec les codes de l'utopie du "cube blanc", dans le but de déstabiliser les habitudes muséales des visiteurs.
Quand
11h - 21h, tous les jours sauf mardis