Débat / Rencontre
André Schiffrin
Le contrôle de la parole
07 avril 2005
L'événement est terminé
André Schiffrin a été pendant vingt ans à la tête de Pantheon Book, prestigieuse maison d'édition littéraire américaine qui permit le passage de Foucault, Sartre, Duras ou Claude Simon aux États-Unis.
Conduit à démissionner à la suite de sa prise de contrôle par un grand groupe, il dirige depuis 1991 The New Press, maison indépendante à but non lucratif. Ce long trajet l'a amené à écrire en 1999 L'Édition sans éditeurs (La Fabrique), qui analysait les dangers sinon les désastres, qui résultent, à ses yeux, des phénomènes de concentration dans le monde de l'édition américaine.
Dans son nouveau livre Le Contrôle de la parole - L'Édition sans éditeurs, suite (La Fabrique, 2005), il s'attache à montrer que les mêmes processus sont à l'oeuvre en France, par exemple, à travers l'éphémère prise de contrôle par Vivendi d'une part de l'édition française et les démembrements qui ont suivi. Ainsi, il met en question " l'exception française ".
Mais le principal danger vient-il du contrôle ou de la surabondance (et de la péremption accélérée qu'elle implique) ? La situation est-elle si sombre? Peut-on penser à des solutions alternatives ?
L'histoire des grands studios américains à l'apogée de leurs moyens ne donne-t-elle pas à réfléchir ?
Avec Michel Crépu, André Schiffrin et Bernard Wallet
André Schiffrin a été pendant vingt ans à la tête de Pantheon Book,
prestigieuse maison d’édition littéraire américaine qui permit le passage de
Foucault, Sartre, Duras ou Claude Simon aux États-Unis.
Conduit à démissionner à la suite de sa prise de contrôle par un grand groupe,
il dirige depuis 1991 The New Press, maison indépendante à but non lucratif. Ce
long trajet l’a amené à écrire en 1999 L’Édition sans éditeurs (La Fabrique),
qui analysait les dangers sinon les désastres, qui résultent, à ses yeux, des
phénomènes de concentration dans le monde de l’édition américaine. Dans son
nouveau livre Le Contrôle de la parol - L’Édition sans éditeurs, suite (La
Fabrique, 2005), il s’attache à montrer que les mêmes processus sont à l’oeuvre
en France, par exemple, à travers l’éphémère prise de contrôle par Vivendi
d’une part de l’édition française et les démembrements qui ont suivi. Ainsi, il
met en question " l’exception française ". Mais le principal danger vient-il du
contrôle ou de la surabondance (et de la péremption accélérée qu’elle implique)
? La situation est-elle si sombre? Peut-on penser à des solutions alternatives
? L’histoire des grands studios américains à l’apogée de leurs moyens ne
donne-t-elle pas à réfléchir ?
Jeudi 7 avril 2005, 19h30, Petite salle niveau -1
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
Renseignements :
Christine Bolron, tel : 01 44 78 46 52, fax : 01 44 78 12 03, mel :
cbolron@cnac-gp.fr
Quand
À partir de 19h30