Cinéma / Vidéo
Fictions d'Afrique
25 mai - 27 juin 2005
L'événement est terminé
En regard de l'exposition "Africa Remix", cette programmation offre un aperçu de l'Afrique, telle que la montrent d'abord les Occidentaux puis les Africains, à travers une sélection de films d'archives, de films fondateurs du cinéma africain et de films d'artistes.
Les premières images de l'Afrique ont été filmées par des Occidentaux dans le sillage des missions d'exploration et des expéditions militaires, puis dans le cadre des productions coloniales. Plus encore peut-être que les fantaisies exotiques ou les récits d'aventures qui se multiplient avec l'avènement du parlant, ce sont les images documentaires - films amateurs, reportages filmés, travelogues - qui apportent, sous couvert d'authenticité, un fondement imaginaire aux représentations stéréotypées de l'Afrique véhiculées par les cultures des sociétés industrialisées. Il faudra attendre les années 1950 et la naissance d'un cinéma africain pour que, à travers le regard de cinéastes puis d'artistes apparus en différents points du continent ou dans les communautés dispersées à travers le monde, s'imposent de nouvelles images opposant, aux fictions élaborées par et pour l'homme occidental, d'autres fictions dans lesquelles l'Afrique n'aurait plus statut d'objet mais désormais de sujet.
Programmation / intervenant(s) :
Mnam/Cci - Philippe-Alain Michaud - Conseillère artistique : Catherine Ruelle
Les premières images de l’Afrique ont été filmées par des Occidentaux dans le
sillage des missions d’exploration et des expéditions militaires, puis dans le
cadre des productions coloniales. Plus encore peut-être que les fantaisies
exotiques ou les récits d’aventures qui se multiplient avec l’avènement du
parlant, ce sont les images documentaires - films amateurs, reportages filmés,
travelogues - qui apportent, sous couvert d’authenticité, un fondement
imaginaire aux représentations stéréotypées de l’Afrique véhiculées par les
cultures des sociétés industrialisées. Il faudra attendre les années 1950 et la
naissance d’un cinéma africain pour que, à travers le regard de cinéastes puis
d’artistes apparus en différents points du continent ou dans les communautés
dispersées à travers le monde, s’imposent de nouvelles images opposant, aux
fictions élaborées par et pour l’homme occidental, d’autres fictions dans
lesquelles l’Afrique n’aurait plus statut d’objet mais désormais de sujet.
Quand
tous les jours sauf mardis