Cinéma / Vidéo
Le Sang des bêtes
17 nov. 2007
L'événement est terminé
Le Sang des bêtes de Georges Franju
France, 1948, 35 mm, noir et blanc, 20 min
Commentaire de Jean Painlevé
Les abattoirs de Vaugirard et de La Villette, à Paris.
" Pas une prise de vue qui n'émeuve, presque sans motif, par la seule beauté du style, de la grande écriture visuelle. Certes, le film est pénible. Sans doute l'accusera-t-on de sadisme parce qu'il empoigne le drame à pleines mains et ne l'élude jamais. Il nous montre le sacrifice de bêtes innocentes. Il arrive parfois à rejoindre la tragédie par la terrible surprise de gestes et d'attitudes que nous ignorions et en face desquelles il nous pousse brutalement. Le cheval frappé de front et qui s'agenouille déjà mort. "
(Jean Cocteau, in Les Cahiers du Cinéma n°149, 1949)
Contadini del mare (Paysans de la mer) de Vittorio De Seta
Italie, 1955, couleur, 11 min
Contadini del mare montre la pêche au thon à travers la méthode particulière utilisée en Sicile. " Ce monde des exclus, des "derniers" survivants d'une culture menacée dans son identité de toujours, Vittorio De Seta le rend encore plus vivant, présent et dramatique par des images qui ne tirent leur force que d'elles-mêmes, accompagnées seulement des bruits du travail ancestral et des mélodies des chants populaires " (C. Depuyper, in Catalogue Cinéma du réel 1994)
Les Hommes de la baleine de Mario Ruspoli
France, 1956, couleur, 24 min
Commentaire de Chris Marker
" Ce film nous révèle que dans certaines îles des Açores se pratique encore de nos jours la chasse au cachalot au harpon à main comme au bon temps de Moby Dick. " (André Bazin)
Bataille sur le grand fleuve de Jean Rouch
France, 1951, couleur, 33 min
Récit de la bataille que, chaque année pendant plusieurs mois, les pêcheurs Sorko livrent aux hippopotames sur le Niger.
" La fin de Bataille sur le grand fleuve est proprement poignante : les pêcheurs Sorko sont arrivés à acculer un vieil hippopotame énorme qu'ils poursuivent pendant plusieurs jours, mais, malgré les liens et les coups, l'animal réussit à gagner. Ce Moby Dick du Niger, lardé de harpons et recouvert d'herbes, s'enfuit. Alors les pêcheurs Sorko mettent leurs vêtements à l'envers : ils ont perdu la bataille sur le grand fleuve. " (F. Porcile)
Le commentaire de Jean Rouch donne une dimension épique à cette chasse.
Quand
À partir de 20h