Cinéma / Vidéo
Lewis Klahr, Sixty Six
NECS 2017
28 juin 2017
L'événement est terminé
Depuis la fin des années 1970, le cinéaste américain Lewis Klahr collecte à travers ses films des images et des sons trouvés dont il interroge le potentiel historique, mnémonique et esthétique. Comme des échos lointains à la déclaration d’André Breton « Pourquoi n’accorderais-je pas aux rêves ce que je refuse à la réalité », chaque œuvre de Klahr explore les méandres de l’inconscient où se confondent quête existentialiste, mélancolie et iconographie populaire. À la croisée du collage surréaliste et d’un classicisme hollywoodien révolu, son long-métrage Sixty Six (2002-2015) propose une plongée dans l’univers pop des années 1960 que l’artiste transpose en un récit mythologique.
Projection suivie d’une discussion entre Lewis Klahr, Emmanuelle André (professeur – Université Paris Diderot, Paris VII) et Martine Beugnet (professeur – Université Paris Diderot, Paris VII)
Lewis Klahr, Sixty Six, 2002-2014, vidéo HD., coul., son, 90min.
Lewis Klahr (1956- ) vit et enseigne à Los Angeles. La découverte des films de Stan Vanderbeek, Harry Smith, Bruce Conner ou encore Joseph Cornell lors de ses études au SUNY purchase College (New York) puis à l’université de Buffalo sera décisive dans le développement de son œuvre. Lewis Klahr réalise des collages animés en 8mm et 16mm depuis les années 1977. En 2007, il délaisse les supports argentiques pour expérimenter avec les possibilités du numérique. Ses films, qualifiés d’idiosyncrasiques, puisent dans l’imagerie de la mythologie classique, le cinéma américain, l’art pop, l’univers des comics ou encore du roman-photo pour formuler une esthétique en rupture avec les codes archétypaux de la représentation. Internationalement reconnu et exposé, le travail de Klahr a remporté de nombreuses récompenses dont le Wexner Center for the Art (2010) ou plus récemment le Brakhage Vision Award (2013). Ses films font également partie de la collection du MOMA (New York).
La rencontre avec Lewis Klahr fait partie du projet « L’étrangeté technologique à l’ère numérique », financé par UDPN (Usages des patrimoines numérisés, de l'Université Sorbonne Paris Cité) et dirigé par Emmanuelle André, Martine Beugnet, Nicole Vincent et Camille Kurtz. Cette séance est organisée dans le cadre du NECS 2017 (European Network for Cinema and Media Studies) en partenariat avec l’université Paris Diderot, Paris 7, et la Sorbonne Nouvelle, Paris 3.
Rermerciements : Lewis Klahr, Emmenuelle André, Martine Beugnet, l’université Paris Diderot, Paris 7, et la Sorbonne Nouvelle, Paris 3, et les laboratoires de recherches CERILAC et LARCA
Quand
19h - 21h