Cinéma / Vidéo
Géométrie variable
02 févr. 2011
L'événement est terminé
Lorsque l'on regarde les dessins préparatoires ou les projections axonométriques des projets architecturaux de Van Doesburg que voit-on? Rythme, surface, ligne, couleur. Ses compositions, qu'elles soient décoratives (les frises peintes ressemblent étrangement à un film cellulosique déroulé), peintes ou graphiques (la dynamique inhérente aux compositions produit dans l'image fixe le sentiment vibratoire du mouvement), obéissent à loi du montage et comme par retour obligatoire, à celle de flux : flux et montage dans la succession des surfaces, des lignes, de la couleur. L'ensemble, bien que fixe et mathématique, est mobile et intuitif. L'architecture comme la peinture obéit à une dynamique, celle de l'idéale quatrième dimension recherchée. Tout se meut, se déploie, se compose et se recompose. Ce programme de films associe les film-partitions animés de Werner Graeff produits entre 1922 et la fin des années 70, jusqu'aux vues sur San Francisco filmées par Ernie Gehr depuis l'ascenseur du Fairmount Hotel. Géométrie en mouvement, le cinéma active la mobilité des surfaces et génère la tri-dimensionnalité.
5 - Géométrie variable
Lorsque l’on regarde les dessins préparatoires ou les projections
axonométriques des projets architecturaux de Van Doesburg que voit-on? Rythme,
surface, ligne, couleur. Ses compositions, qu’elles soient décoratives (les
frises peintes ressemblent étrangement à un film cellulosique déroulé), peintes
ou graphiques (la dynamique inhérente aux compositions produit dans l’image
fixe le sentiment vibratoire du mouvement), obéissent à loi du montage et comme
par retour obligatoire, à celle de flux : flux et montage dans la succession
des surfaces, des lignes, de la couleur. L’ensemble, bien que fixe et
mathématique, est mobile et intuitif. L’architecture comme la peinture obéit à
une dynamique, celle de l’idéale quatrième dimension recherchée. Tout se meut,
se déploie, se compose et se recompose. Ce programme de films associe les
film-partitions animés de Werner Graeff produits entre 1922 et la fin des
années 70, jusqu’aux vues sur San Francisco filmées par Ernie Gehr depuis
l’ascenseur du Fairmount Hotel. Géométrie en mouvement, le cinéma active la
mobilité des surfaces et génère la tri-dimensionnalité.
Filmkomposition I, de Werner Graeff, 1922-1977, 2’ / Filmkomposition II, de
Werner Graeff, 1922-1977, 2’ / De Aubette, d’Alexandra Leykauf, 2009, 2’ / De
Aubette (cine dancing), d’Alexandra Leykauf, 2009, 2’ / Side/Walk/Shuttle,
d’Ernie Gehr, 1991, 42’
Séance présentée par Dario Marchiori, enseignant-chercheur à l'Université Lyon 2
Quand
À partir de 19h