E-MOTION - Programme 1
26 sept. - 1 oct. 2001
L'événement est terminé
E-MOTION - Programme 1
Form Phases I
de Robert Breer, 1952, 2’, 16mm, coul., sil.
Film d’animation de formes géométriques et abstraites utilisant le même “
vocabulaire ” que celui des peintres du mouvement Bauhaus.
Form Phases II
de Robert Breer, 1953, 3’, 16mm, coul., sil.
Film d’animation de formes géométriques et abstraites utilisant le même “
vocabulaire ” que celui des peintres du mouvement Bauhaus.
Form Phases IV
de Robert Breer, 1954, 3’, 16mm, coul., sil.
Le dernier et le plus raffiné des films de la série consacrée au déplacement
des formes abstraites. Sur un fond, on voit s’animer des rectangles ou des
formes arrondies de papiers découpés. Sur un rythme contrapuntique, une forme
sort à mesure qu’une autre apparaît. Rien ne se perd, tout se transforme.
Un miracle
de Robert Breer, 1954, 30 sec, 16mm, coul., sil.
Dans ce film, le pape Pie XII secoue la tête et s’en va au Paradis. Son bras
par contre n’y arrive pas.
Cats
de Robert Breer, 1956, 1’, 16mm, coul., son.
Film d’animation utilisant le dessin et le collage.
Images by images IV
de Robert Breer, 1956, 3’, 16mm, coul., son.
Film de collage, succession de motifs géométriques.
Images by Images II et III
de Robert Breer, 1955, 6’,
Film de collage, succession de motifs géométriques
Motion Pictures I
de Robert Breer, 1956, 4’30, 16mm, coul., sil.
D’après le critique amércain P. Adams Sitney, c’est le plus élaboré des films
de Breer, dans la tradition d’Eggeling et de Richter. Pour Breer, il s’agit
d’une “évolution de formes dérivées de [ses] tableaux ”.
Recreation
de Robert Breer, 1956-57, 2’, 16mm, coul., son.
Les images de Recreation ont été choisies et photographiées dans le but de
créer le maximum d’hétérogénéité d’une image à l’autre. Les choix ont été faits
autant sur le plan du contenu que sur celui de la forme – toujours dans la
perspective du choc et du contraste.
A Man And His Dog Out For Air
de Robert Breer, 1957, 2’, 16mm, nb, son.
Un des meilleurs films d’animation de Breer, un des plus connus et des plus
accessibles aussi. Les lignes s’entrecroisent et galopent à travers l’écran,
comme si elles voulaient devenir des formes, pendant que des sons “venus de
l’extérieur” se font entendre sur la bande sonore.
Jamestown Baloos
de Robert Breer, 1957, 5’, 16mm, coul., son.
Un film en trois parties, inspiré par un tryptique vu à Lübeck. Il se compose
de deux parties en noir et blanc sonores, qui entourent la partie centrale et
silencieuse en couleurs.
Par avion
de Robert Breer, 1958, 2’30, 16mm, coul., sil.
La ligne et ses métamorphoses sont le propos de ce film d’animation. La “ligne
flottante” est le terme utilisé le plus couramment en français concernant les
films de Breer.
Eyewash
de Robert Breer, 1959, 3’, 16mm, coul., sil.
Confusion organisée entre des séquences de films et d’autres d’animations.
Chaque photogramme de la copie originale a été colorié à la main par Robert
Breer.
Hommage to Jean Tinguely’s Homage to NY
de Robert Breer, 1960, 10’, 16mm, nb, son.
Enregistrement de la naissance et de la mort d’une sculpture autodestructrice
de Jean Tinguely. Filmé au MoMA de New York, ce film explore aussi un grand
nombre de techniques de caméra afin de lui donner une vie, indépendante mais
parallèle au sujet.
Inner and outer Space
de Robert Breer, 1960, 5’30, 16mm, coul., son.
La ligne et ses métamorphoses sont le propos de ce film d’animation. La “ligne
flottante” est le terme utilisé le plus couramment en français concernant les
films de Breer.
Blazes
de Robert Breer, 1961, 3’, 16mm, coul., son.
C’est un film visuellement éprouvant et époustouflant par sa rapidité et par
les contrastes extrêmes de luminosité. Il permet d’observer que les
surimpressions atténuent la saturation des couleurs. Les tracés sur fond noir
ou blanc créent un effet clignotant.
Horse over Tea Kettle
de Robert Breer, 1962, 7’, 16mm, coul., son.
Une femme avec un parapluie, une grenouille, et d’autres créatures ou objets
parfaitement reconnaissables sont déplacés et transformés selon une incroyable
orchestration d’attentes et de surprises. Jeux avec la taille et les bords de
l’écran, la profondeur virtuelle et les mouvement incessants de tous côtés.
Robert Breer : Pat’s Birthday
de Robert Breer, 1962, 13’, 16mm, nb, son.
Sorte de home movie. Evocation d’un anniversaire, sous forme d’un happening,
dans lequel Claes Oldenburg avait assemblé un collage en forme de gâteau, pour
Pat, la femme de Robert Breer.
Breathing
de Robert Breer, 1963, 5’15, 16mm, nb, son.
Dans ce film, les lignes ont des trajectoires inattendues, mais qui coulent
naturellement avec une assurance et une sérénité qui sont les signes d’une
étonnante facilité d’expression.
Fist Fight
de Robert Breer, 1964, 10’,16mm, coul., son.
Hourra pour un film sans forme, non littéraire, non musical, un film d’images
qui ne raconte pas une histoire, qui ne devient pas une danse abstraite, qui ne
délivre aucun message. Un film avec des images d’où l’on ne pourrait
s’échapper. Puisque c’est un film d’images, il peut combiner la raison, le
cerf-volant, la torpédo et le golf. Un film où les gens pourraient s’exprimer,
un film qui nous emballe ou nous casse les pieds.
Quand
À partir de 20h