Cinéma / Vidéo
Un mythe dans la ville
14 oct. 2002
L'événement est terminé
Un mythe dans la villede Jacques Villeglé
1974-2002 / 24' / 16mm / coul. / son
Commencé en 1974, Un mythe dans la ville n'a été terminé qu'en juillet 2002. La société qui en assurait la production ayant été mise en liquidation avant l'achèvement du film, Villeglé en a récupéré les éléments. Mais pris par d'autres urgences, il les a laissés en l'état.
Une vingtaine d'années plus tard nous avons eu l'occasion de les visionner en présence de l'artiste, et lui avons proposé de financer la fin du film. La bande-son incluant les dialogues avait été perdue au cours de ces années et nous avons dû repartir d'un enregistrement de Couper n'est pas jouerde Bernard Heidsieck. Villeglé a remplacé les dialogues perdus par du texte incrusté dans l'image. Une séquence d'animation de cinq minutes a été tournée, pour laquelle Villeglé a dû dessiner de nouveaux cartons, retrouvant son inspiration et le style des années 70.
Paris Saint-Brieuc de Jacques Villeglé
1950-52 / 3' / 16mm / coul. / silenc.
Toute la démarche de Jacques de La Villeglé a consisté à s'approprier des affiches anonymement lacérées. Il intervient à partir de l'espace urbain. Au début des années 50, il s'intéresse au cinéma en réalisant plusieurs films avec Raymond Hains, dont Pénélope. Sur des chutes de ce film, sur des amorces difficilement lisibles, Jacques de La Villeglé réalise le film Paris Saint-Brieuc, qui s'apparente à un catalogue de l'animation directe : apposition d'encre de chine et de peinture à même la pellicule, grattages de l'émulsion. Les différents motifs, ou signes inscrits sur le ruban vont du figuratif à l'abstrait.
Pénélope de Raymond Hains
1950-54 / 1980 / 20' / 16mm / coul. / silenc.
"Des ressacs de bleu, des vagues de gris tanguent aux yeux en ondulations éclatées. Noir, lumière, rouge, les vibrations chromatiques contrarient les aplats de couleurs. Puzzle en mouvement incessant pendant vingt minutes, l'unique film projeté de Raymond Hains est un long chant où court invisible le cheval de Troie, et d'où sortent emballés les admirateurs des œuvres et de l'artiste. Ce film c'est Pénélope.
Pénélope est une trame, une structure, un système mobile qui relie l'intérieur à l'extérieur, l'image à l'objet. "
François Letaillieur, dansl'Art du Mouvement, Paris, ed. Centre Georges Pompidou., 1997.
Etude aux alluresde Raymond Hains
1960 / 4' 29" / musique de Pierre Schaeffer
Quand
À partir de 20h