Spécial Josef Nadj (1) Woyzeck
08 nov. 2002
L'événement est terminé
LA PLANÈTE DECOUFLÉ
1998 /70'
Chorégraphie : Philippe Decouflé
Réalisation : François Roussillon
ABRACADABRA
1998 37'
Chorégraphie Philippe Decouflé
Réalisation : Philippe Decouflé et la Cie DCA
LA PLANÈTE DECOUFLÉ
1998 /70’
Chorégraphie : Philippe Decouflé
Réalisation : François Roussillon
On saute dans cette Planète Decouflé de François Roussillon comme dans un
tableau de Mary Poppins, avec la même confiance dans les propositions
saugrenues offertes à la dégustation. Derrière l'image débridée d'un artiste
incroyablement populaire, notre chorégraphe ne cesse de tenir à distance la
désespérance du monde en bricolant des prototypes poétiques qui épuisent la
tristesse.
Tout le film agit de cette manière, en contrepoints répétés à l'image qui lui
colle à la peau depuis sa mise en scène des cérémonies d'ouverture et de
clôture des Jeux Olympiques d'Albertville en 1992. La danse de Decouflé doit
beaucoup au cirque où il fit ses classes et à l'enseignement d'Alwin Nikolaïs,
dont il retient l'étendue de la composition visuelle et chorégraphique à tous
les paramètres d'un spectacle. Autre élément essentiel dans son univers : les
costumes-objets de Guillotel qui détournent le corps de sa mobilité habituelle
et en font le support vivant de formes imaginaires. Ces illusions d'optique en
chair et en os se fondent à merveille dans la créativité du chorégraphe,
professeur Tournesol de la danse, qui débusque et met en scène les relations
fantasques entre le mécanique et le vivant.
ABRACADABRA
1998 37’
Chorégraphie Philippe Decouflé
Réalisation : Philippe Decouflé et la Cie DCA
Un acrobate est dans la danse. Il s'agit de Philippe Decouflé. On connaît le
chorégraphe qui, à l'occasion se métamorphose en maître de cérémonie pour les
Jeux olympiques ou d'autres grands événements festifs. On sait moins que, formé
à l'école du cirque, il a autant de fantaisie et d'aisance derrière la caméra
que sur une scène. (Abracadabra réalisé par Decouflé en personne tient de la
magie visuelle. Le résultat est une féérie du regard qui marie à l'ingéniosité
technique, un monde de rêves enchanteurs et nostalgiques. Dans le cadre d'une
boite noire, des hommes-insectes jouent les équilibristes sur des brindilles.
Dans des costumes étonnants tout en lumières et transparences, ils s'échappent
du cadre. Des hommes-lettres recréent l'écriture en dessinant les mots avec
leurs propres corps. Du plus lointain d'une toile s'élèvent des voix célestes
annonçant un remarquable duo dansé hors du temps.) Son travail distille une
poésie empreinte de magie, d'humour et de mélancolie.
Quand
À partir de 19h30