Spectacle / Concert
Claudia Triozzi
Ni vu Ni connu
14 - 17 avril 2010
L'événement est terminé
La performeuse et chorégraphe Claudia Triozzi poursuit avec ce nouveau projet sa recherche sur la voix, une voix qu'elle envisage dans sa dimension physique et chorégraphique. Ni vu ni connu fait la part belle à l'improvisation et s'élabore à partir de matériaux sonore et de sources d'expressions corporelles et vocales multiples.
conception générale et interprétation, texte/voix, scénographie Claudia Triozzi
création musicale Claudia Triozzi et Fernando Villanueva
tôle à voix «sculpture» des frères Baschet
orgue Ann Dominique Merlet
glass harp Roberto Tiso
régie son Félix Perdreau
régie générale Sylvain Labrosse
création lumière Yannick Fouassier
regard autour d'un mouvement dansé Rémy Héritier
réalisation costumes Jutta Klingel
réalisation marionnette Thierry Evrard
réalisation décor François Maréchal et Louis Broothaers
remerciements à Nadia Fartas et 5+1AA, architectes (maquette d'étude)
«Elle menait sa bastonne. Je me voyais déjà nonne en suppliant la douleur de mon maudit malfaiteur. Matraque!».
«Les fleurs d'Anne-Marie, l'écume de mer, braise d'hiver, givre, quand le masque tombe, autre étude sur l'inquiétude, huile sur toile marouflée...».
«Le bec en plastique, et le reste en bois émaillé, c'est comme ça que j'ai appris à t'aimer note de musique. Mais, je suis un Arlequin et un Don Quichotte, j'aime entendre ce qui n'est pas et jouer de mon impuissance».
C'est mon dernier solo, même si cela n'a jamais été le cas... Une pensée qui aime se confronter et rencontrer de grands inconnus, des personnalités avec lesquelles expérimenter des choses jamais faites qui ne nous bouleverseront peut-être pas mais ouvriront des brèches où tous les sentiments sont permis et leur satisfaction aussi.
Une sculpture sonore des frères Baschet conçue dans les années 60, un glass harp, de l'orgue, un ordinateur pour donner à la musique une vision aussi bien performative que composée et des instruments que je ressens comme privés du pouvoir, du savoir. Mais conçus pour donner une libre expression à la subjectivité. Une réflexion autour du désir d'agressivité, d'amour et de pardon. Triptyque à confrontation inépuisable. «C'est ma fin, une belle fin, envoûtée par l'odeur qui hante celle du sexe inavoué d'une anarchie bourgeoise au délice des salons rustiques. Que la pierre puisse se marier aux poils, je le veux, je l'exige».
En hommage au désir qui joue de mauvais tours et nous invite à la vie. Dernier rythme de mes soucis mentaux, court rendez-vous qui nous voit au dégoût et nous reconstruit.
Claudia Triozzi.
Chorégraphe et performeuse d'exception, Claudia Triozzi crée des pièces qui mettent à l'épreuve les présupposés du spectacle chorégraphique. Collages poétiques d'objets hétéroclites, ses projets questionnent l'espace de représentation et déconstruisent les modes d'interprétation propres au danseur. Sa dernière création, Ni vu ni connu, s'élabore à partir de matériaux sonores, de sources d'expression corporelle et vocale multiples. Dans cette pièce, «la vocalité est traitée comme mouvement, dynamique pensante et puissance de figuration». Ni vu ni connu se veut «une réflexion autour de la ruine comme puissance évocatrice». «Parcourir un ornement, une frise, une fresque. Une femme qui amorce un mouvement de défense». Autant de courtes histoires, de séquences qui mettent en présence des corps, des voix...
Production: Association DAM CESPI, production déléguée: Latitudes Prod. Lille
Avec l'aide à la création de la DRAC Ile de France, de l'ARCADI et le soutien du Conseil Général de Seine Saint Denis. Coproduction: Les Spectacles vivants Centre Pompidou, Paris / Culturgest, Lisbonne / Le Phénix scène nationale, Valenciennes / Kunstenfestivaldesart, Bruxelles / Centre National de Danse Contemporaine d'Angers / Objectif danse Marseille et avec l'aide à la production d'Arcadi. Remerciements au Centre Chorégraphique National de Franche Comté (Belfort) et au Théâtre de la Cité Internationale (Paris)
Quand
À partir de 20h30