Cinéma / Vidéo
Robert Nelson
02 juin 2001
L'événement est terminé
Robert Nelson : Plastic Haircut, 1963
Robert Nelson : Oh Dem Watermelons, 1965
Robert Nelson et William Allan : The Awful Backlash, 1967
Robert Nelson et William T. Wiley : The Great Blondino, 1967
Robert Nelson et William T. Wiley : The Off-handed Jape, 1967
Robert Nelson : War Is Hell, 1968
Robert Nelson, Plastic Haircut, 1963, 15', 16mm, nb, son bande-son de Steve Reich
" Nelson a tourné 600 mètres de pellicule ; au montage, il les a réduits à 60 mètres, projetés deux fois dans l'œuvre achevée. L'intérêt formel majeur de Plastic Haircut réside dans sa démonstration que l'interprétation d'une même succession d'images varie selon le contexte." J. Hoberman
Robert Nelson, Oh Dem Watermelons, 1965, 11', 16mm, coul., son. bande-son de Steve Reich
" Watermelons est peut-être l'un des films les plus connus de l'underground.
Entièrement composé de gags visuels, il retrace l'histoire du Noir (symbolisé ici par la pastèque souvent maltraitée) au moment où l'acceptation passive se transforme en protestation violente, de même que la pastèque - après avoir été éclatée, caressée, coupée, bombardée, mutilée, écrasée - se reconstitue et poursuit ses bourreaux. Un film exceptionnellement drôle, original, irrespectueux, qui mérite sa réputation. " Ron Epple, Media & Methods.
Robert Nelson et William Allan, The Awful Backlash, 1967, 14', 16mm, nb, son.
Le film consiste en un gros plan de 14 minutes sur deux mains qui démêlent le fil d'une canne à pêche. Il se termine lorsque le fil est parfaitement rembobiné.
Robert Nelson et William T. Wiley, The Great Blondino, 1967, 41', 16mm, coul., son.
Ce fruit de la collaboration entre Nelson et l'artiste William Wiley a été largement salué comme l'un des chefs-d'œuvre du cinéma underground.
Le vrai Blondino est un funambule du 19e siècle qui, entre autres, a traversé les chutes du Niagara en poussant une brouette. Dans ce film, Nelson voit Blondino comme une métaphore de ceux qui ne cessent d'entreprendre. Trop subtil pour être allégorique, le film prend la forme d'une quête chimérique dans laquelle le but est le voyage et les moyens sont la fin.
Robert Nelson et William T. Wiley, The Off-handed Jape, 1967, 8'15'', 16mm, coul., son.
" D'une réalisation impeccable, The Off-handed Jape évoque un spectacle de la vie quotidienne, anticipant d'environ une dizaine d'années cet aspect des performances. Comme les premiers films de Warhol, The Off-handed Jape est destiné à semer la confusion dans les critères esthétiques habituels. Le film, selon Nelson, ''est au-delà de la critique''.
Robert Nelson, War Is Hell, 1968, 28', 16mm, coul., son.
" War Is Hell mélange avec une telle délicatesse des clichés cinématographiques, des vues extrêmement réalistes de la guerre (les effets sur les individus), et des pannes d'électricité au théâtre, que je ne peux toujours pas comprendre comment ils se sont débrouillés pour que cela fonctionne et fonctionne si bien. " Lettre reçue par la chaîne de télévision qui avait diffusé War Is Hell.
Quand
À partir de 17h