Cinéma / Vidéo
Shitao - Gauguin
Paradis Lointains
02 déc. 2007
L'événement est terminé
Shitao, Les Monts Jingting en automne, 1671 « L'unique trait de pinceau » de Zhu Ruoji, dit Shitao (1642 - 1707), Musée des Arts asiatiques Guimet, Paris - Gauguin : « Harmonies sauvages »
Shitao, Les Monts Jingting en automne, 1671
L'unique trait de pinceau de Zhu Ruoji, dit Shitao (1642 - 1707)
Musée des Arts asiatiques Guimet, Paris
Un paysage de montagne à l'encre de Chine sur papier. Spontané mais savant. Il date d'un temps où les vrais peintres étaient des amateurs et s'adonnaient aussi bien à la poésie ou à la philosophie. Descendant de la dynastie des Ming, caché très jeune dans un couvent, Shitao fut un des peintres les plus habiles de son temps et un grand théoricien. Sous l'apparente simplicité du thème se déploie tout un univers de correspondances secrètes, d'allusions et de figures cachées qu'il faut apprendre à déchiffrer pour mieux apprécier la peinture.
Gauguin : Harmonies sauvages
« Je pars pour être tranquille, pour être débarrassé de l'influence de la civilisation. Je ne veux faire que de l'art saint. Pour cela, j'ai besoin de me retremper dans la nature vierge, de ne voir que des sauvages, de vivre leur vie, sans autre préoccupation que de rendre -comme le ferai un enfant- les conceptions de mon cerveau avec l'aide seulement des moyens d'arts primitifs, les seuls bons, les seuls vrais »
Paul Gauguin
Pour atteindre sa poésie des tons, Gauguin bourlingue en Bretagne, à Panama et en Martinique, « terres des libertés primitives ». Toujours à la recherche d'êtres pas encore « gâtés par le progrès » et empreints d'une « religiosité archaïque », il donnera le meilleur de sa peinture en Polynésie. Le tableau Arearea (« Amusements ») a été peint lors de son premier séjour à Tahiti.
Quand
13h30 - 14h30