Débat / Rencontre
La réception de Max Beckmann en France et en Allemagne
21 nov. 2002
L'événement est terminé
Le cheminement d'une œuvre auprès d'un public peut être lent, difficile. On le sait, il y faut du temps. Mais pas seulement. Stéréotypes, préjugés, idiosyncrasies nationales peuvent se conjuguer et contribuer à installer une quasi-cécité à l'endroit de certaines productions artistiques, ou en tout cas un étrange retard dans la reconnaissance. Ainsi en a-t-il été de l'œuvre de Max Beckmann en France, quand aujourd'hui on le " découvre " à travers l'exposition qui lui est consacrée. D'autant plus que Max Beckmann a souvent vécu, travaillé en France et exprimé son intérêt pour l'art français - Delacroix, Cézanne, Courbet, Matisse, entre autres. Et que son œuvre ne peut s'appréhender, dans son projet et son ambition, que si on l'adosse à celle de Picasso. Difficiles passages pour ce citoyen européen, d'un pays à l'autre, d'une histoire à une autre, conclus par le dernier séjour américain. Car l'Allemagne, de même, a eu à réfléchir ce trajet du peintre dans l'histoire.
La réception de Max Beckmann en France et en Allemagne
le jeudi 21 novembre, 19h30, Petite salle niveau -1
Le cheminement d’une œuvre auprès d’un public peut être lent, difficile. On le
sait, il y faut du temps. Mais pas seulement. Stéréotypes, préjugés,
idiosyncrasies nationales peuvent se conjuguer et contribuer à installer une
quasi-cécité à l’endroit de certaines productions artistiques, ou en tout cas
un étrange retard dans la reconnaissance. Ainsi en a-t-il été de l’œuvre de Max
Beckmann en France, quand aujourd’hui on le “ découvre ” à travers
l’exposition qui lui est consacrée. D’autant plus que Max Beckmann a souvent
vécu, travaillé en France et exprimé son intérêt pour l’art français
–Delacroix, Cézanne, Courbet, Matisse, entre autres. Et que son œuvre ne peut
s’appréhender, dans son projet et son ambition, que si on l’adosse à celle de
Picasso. Difficiles passages pour ce citoyen européen, d’un pays à l’autre,
d’une histoire à une autre, conclus par le dernier séjour américain. Car
l’Allemagne, de même, a eu à réfléchir ce trajet du peintre dans l’histoire.
Avec Thomas Gaehtgens (Directeur du Centre Allemand d'Histoire de l'Art),
Fabrice Hergott (Directeur du musée de Strasbourg),
Michael Werner (Historien),
Dieter Strauss (Goethe Institut).
En collaboration avec le Goethe Institut et le Centre Allemand d’Histoire de
l’Art
Quand
À partir de 19h30