Spectacle / Concert
Solistes de l'Ensemble Intercontemporain
Champs libres
26 mars 2008
L'événement est terminé
Au programme de ce concert de musique de chambre
Solistes de l'Ensemble intercontemporain
Marco Stroppa
Hommage à Gy.K., pour alto, clarinette/clarinette basse et piano
Ivan Fedele
Modus, pour clarinette basse et percussion
Bruno Mantovani
Quelques effervescences, pour alto et piano
Martin Matalon
Traces II (La Cabra), pour alto et bande
Gilbert Amy
Trio alto, pour alto, clarinette et percussion
Les cinq partitions de ce programme conduisent avec le Trio alto (1994) de Gilbert Amy à l'alliance de la clarinette et de son alter ego de la famille des cordes, l'alto. Dans son Hommage à GY. K., Marco Stroppa se réfère au compositeur hongrois György Kurtág, dont les cours de musique de chambre furent pour le compositeur d'inoubliables leçons de musique. Tous les matériaux de cette œuvre proviennent de façon plus ou moins cachée du trio de Kurtág intitulé précisément Hommage à R. Sch, ou du premier mouvement de celui de Schumann (Märchenerzählungen). Avec Quelques effervescences (2006), Bruno Mantovani choisit de s'inspirer des sensations procurées par la dégustation de vins pétillants : « Chaque paramètre gustatif (intensité du pétillement, structure aromatique, "vinosité") correspond à un paramètre musical (densité de la texture, choix des registres, espace et résonances )». Ainsi l'acidité modérée du crémant du Jura est-elle soulignée par l'absence d'aigus, et sa vivacité par l'emploi de trémolos... D'Ivan Fedele, Modus (1988, révisé en 1995) déforme une figure chromatique de trois notes jusqu'à engendrer de nouvelles séquences tout en contrastes de caractère, à travers un dialogue entre vibraphone et clarinette basse. Avec Traces II, conçue en 2005, pour accompagner le film Las Hurdes (Terre sans pain, 1932) de Luis Buñuel, Martin Matalon poursuit à la fois son chemin avec l'œuvre du réalisateur (c'est sa quatrième partition liée à un film de Buñuel) et la série de ses œuvres intitulées Traces, qu'il définit lui-même comme un « journal intime » dans lequel il aborde ses problématiques de compositeur.
Quand
À partir de 20h30