Cinéma / Vidéo
Cinéopsis
21 nov. 2010
L'événement est terminé
Le sens et l'essence du cinéma sont des enjeux centraux de l'expérimental pris ici (à Cinédoc) au sens fort, celui de films-expériences qui retentissent sur la théorie du cinéma (en laissant à d'autres le sens faible des tentatives inabouties).
Disques stroboscopiques du XIX siècle (1831-1882), Dominique Willoughby, 1999, 14', 16mm
« Un hommage aux inventeurs et ciné-artistes du Dix-Neuvième siècle. Avec une quarantaine de disques stroboscopiques de Michaël Faraday, Joseph Plateau, Simon Stampfer, Thomas Talbot Bury, Alphonse Giroux, J. Bradburn, William Spooner, Eadward Muybridge, Etienne-Jules Marey et quelques anonymes."
Dominique Willoughby
Retour à la raison, Man Ray, 1923, 3', 35mm
"Pour la soirée du 'Coeur à Barbe' organisée par Tristan Tzara en 1923, Man Ray qui se qualifie lui- même de « directeur du mauvais movies », élabore ce film en une nuit. Man Ray invente les cinérayogrammes qui composent le film : épingles, punaises, sel, poivre, billes de verre, ressorts forment les plus surprenants mouvements inédits des immobilités." Guy Fihman
Anémic cinéma, Marcel Duchamp, 1925, 7' 30", 35mm
" Ce film, dont le titre anagramique évoque déja une "profondeur" illusoire, est très strictement composé de dix disques optiques entre lesquels alternent neuf disques qui comportent des inscriptions." Catalogue Cinéma Dadaiste et surréaliste "Anémic cinéma : jeux d'images et jeux de langages spiralés pour remédier à l'anémie dimensionnelle du cinéma." Guy Fihman
Yantra, James Whitney, 1950, 8', 16mm
"Yantra était à la base un mythe alchimique de la création conçu comme processus de transformation, une tentative pour accomplir une unité entre les
événements cosmiques et psychiques, une réunion des réalités intérieures et extérieures." James Whitney
Essais pendulaires, Alexandre Alexeïeff, 1951, 1' 30", 35mm
"Expérimentations de pendules composés, étude des variations de sondages pendulaires effectués avec des variations de données physiques telles que le rythme ou la taille et la forme des solides." Dominique Willoughby
Blinkity Blank, Norman McLaren, 1955, 5' 13", 35mm
"Oeuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères." Catalogue Office National du Film du Canada.
Fist Fight, Robert Breer, 1964, 10 min, 16m
« Des photos noir et blanc de sa femme quand elle était enfant, de Breer lui-même à sa table de travail, d'enfants, d'un mariage, de beaucoup d'amis et d'images personnelles sont mélangées avec des fragments de dessins animés, une lettre manuscrite passant trop vite pour être lue, des doigts, un pied nu, une souris dans un cartoon essayant d'éteindre une lampe, une véritable souris tombant dans un espace noir... pour ne citer que quelques unes des images les plus frappantes ... » P. Adams Sitney
T.O.U.C.H.I.N.G, Paul Sharits, 1968, 12', 16mm
"Avec le poète David Franks dont la voix apparaît sur la bande sonore / un mandala ni coupé ni rayé / dédié à David Franks." Paul Sharits
Noisefields, Woody Vasulka, 1974, 8' 30", vidéo.
"Le bruit vidéo colorisé est incrusté dans un cercle. Un commutateur de trame sélectionne entre divers modes selon certaines fréquences les trames. Le contenu énergétique de la vidéo module le son." Steina and Woody Vasulka
Zeitraum, Alfons Schilling, 1977, 6' 50", 16mm
"Mes fenêtres étaient obturées ; pendant deux mois j'ai dû vivre dans le noir afin d'expérimenter et d'étudier la lumière. Lorsque le blackout cessa et que la lumière inonda de nouveau mon studio le film était fait. La caméra était attachée à un pendule, comptant le temps, courbant le studio, changeant constamment de point de vue." Alfons Schilling
Drawing Houses, David Haxton, 1982, 10', 16mm
" Dessiner, peindre, esquisser des maisons, effacer, tendre des fils qui rappellent des souvenirs d'enfance mais surtout pour tendre des pièges à la vision. " Claudine Eizykman
Place des trois couleurs, Guy Fihman, 1977, 3', 16mm
"Première cinéchromie réalisée dans la caméra pour déterminer la place des trois couleurs." Guy Fihman
See you later, Michaël Snow, 1990, 18 min, 16mm
" See you later est construit sur un mouvement extrêmement lent, la caméra posée sur un trépied fixe ayant effectué un panoramique en arc de cercle qui durait en réalité 30 secondes, mais qui est expansé à la projection à 17 minutes.
Quand
À partir de 17h30