Cinéma / Vidéo
Bolex / Nexus
24 mai 2007
L'événement est terminé
Bolex/Nexus 1985-1991 d'Atom Egoyan
Canada /1996 / 28' / coul. / sans paroles
En 1996, Atom Egoyan a réalisé un montage d'images filmées avec sa Bolex, destiné à être projeté avec la composition de Steve Reich, Sextet, jouée live par le groupe Nexus. Nous présentons ici Bolex /Nexus avec l'enregistrement de Sextet.
Samedi 12 mai à 17h30, jeudi 24 mai à 20h, dimanche 3 juin à 14h30
Diaspora
Philip on Film d'Atom Egoyan
Canada / 2001 / 8' / coul. / sans paroles
En 2001, Philip Glass a invité plusieurs artistes dont Atom Egoyan, qu'il considère comme un pionnier du cinéma indépendant et de la vidéo, à créer un film court et silencieux, pour lequel il a ensuite écrit une musique originale destinée à être jouée live, pendant la projection. Diaspora est présenté ici avec l'enregistrement du concert live du Philip Glass Ensemble.
Samedi 12 mai à 17h30, jeudi 24 mai à 20h, dimanche 3 juin à 14h30
Open house d'Atom Egoyan
Canada / 1982 / 25' / coul. / vostf avec Ross Fraser / Michael Marshall /Sharon Cavanagh /Alberta Davidson / Hovsep Yeghoyan
Une maison hantée par la mémoire d'une famille. « Comme dans Howard in Particular et Peep Show, le matériel d'enregistrement et l'appareillage audiovisuel sont partout présents et déterminants, mais ici, les personnages les utilisent pour créer leur propre univers signifiant. »
J. Romney, Atom Egoyan, bfi, 2003
Samedi 12 mai à 17h30, jeudi 24 mai à 20h, dimanche 3 juin à 14h30
Peep Show d'Atom Egoyan
Canada / 1981 / 7' / nb et coul. / vostf avec John Ball / Clarke Letemendia / David Littlejohn
Utilisant une technique inhabituelle de coloration, le film opère la métamorphose de l'ordinaire en imprévu, jusqu'à faire adopter au spectateur le point de vue d'un voyeur, lui-même confronté à sa propre image.
« Les premiers courts métrages (d'Egoyan), Peep Show par exemple, sont marqués par l'influence du cinéma expérimental américain ou canadien, celui de Brakhage, de Snow. Egoyan cherche à y utiliser les différentes textures de l'image prise entre vidéo et pellicule argentique, entre enregistrement du réel et animation, avec des filtres qui rappellent les virages du muet. » C. Desbarats, Atom Egoyan, Dis voir, 1993
Samedi 12 mai à 17h30, jeudi 24 mai à 20h, dimanche 3 juin à 14h30
Howard in particular d'Atom Egoyan
Canada / 1979 / 14' / nb / vostf avec Carman Guild / Arthur Bennett / Barnaby Ross
Une grosse société cherche à rationaliser son programme de retraite anticipée.
Howard, l'un des plus vieux employés, en fait l'expérience cauchemardesque. Ce premier court métrage a été inspiré à Egoyan par La Dernière Bande de Beckett, qu'il adapta vingt et un ans plus tard pour la télévision : « Comme La Dernière Bande, Howard in Particular dépeint la confrontation entre l'homme et la machine : des bandes-audio rejouent le passé des deux hommes (Krapp et
Howard), réduisent l'expérience à des données quantifiables. » J. Romney, Atom Egoyan, bfi, 2003
Il y a également quelque chose du Dernier des hommes de Murnau dans le destin du vieil employé dévoué, dont la société n'a plus l'usage, et dont le cauchemar est déployé dans toute son horreur par une caméra alternativement objective et subjective.
Samedi 12 mai à 17h30, jeudi 24 mai à 20h, dimanche 3 juin à 14h30
Men : a passion playground d'Atom Egoyan
Canada / 1985 / 7' / coul. / vostf avec Gail Harris
Perchée sur une pieuvre géante dans un parc d'enfants et costumée en prêtresse égyptienne, la poétesse Gail Harris déclame l'un de ses textes. Alors qu'elle se livre à une taxinomie comique du sexe masculin, un échantillon de ses représentants se prosterne devant elle. Une réponse loufoque aux valeurs et aux excès des vidéo-clips.
Samedi 12 mai à 17h30, jeudi 24 mai à 20h, dimanche 3 juin à 14h30
Quand
À partir de 20h