Cinéma / Vidéo
Gabriel Orozco
26 juin 2003
L'événement est terminé
Artiste mexicain vivant à New York, Gabriel Orozco, né en 1962 à Jalapa, s'est imposé sur la scène artistique internationale notamment grâce à ses sculptures et ses photographies.
Artiste mexicain vivant à New York, Gabriel Orozco, né en 1962 à Jalapa, s'est imposé sur la scène artistique internationale notamment grâce à ses sculptures et ses photographies. Son travail est caractérisé par la diversité des œuvres produites et des matériaux employés, ainsi que par des rapprochements insolites d'éléments. A partir d'objets industriels du monde contemporain, l'artiste réalise des pièces qui perturbent la perception et convient vers de nouvelles expériences suite aux manipulations et modifications dont ils ont été l'objet.
Ainsi, la sculpture D.S., 1993, est le résultat d'un procédé de manipulation de l'emblématique voiture française des années 60. Le véhicule, découpé dans le sens de la longueur et reconstitué avec des proportions faussées, est ainsi réaménagé en monoplace. Dans ses photographies, l'artiste enregistre des micro-événements et présente des gestes ou des interventions discrètes : une empreinte du souffle sur la laque d'un piano (Breath on Piano, 1993) ou les traces d'une roue de bicyclette qui vient de traverser une flaque d'eau (Extension of Reflexion, 1992). Indissociable de sa pratique sculpturale et photographique, son travail en vidéo porte bien la marque de sa recherche plastique. Le dispositif filmique est utilisé en tant que moyen d'exploration des objets et des matériaux du paysage urbain et dans ses films on retrouve les éléments qui caractérisent toute son œuvre: son intêret pour le mouvement, son attirance pour les reflets, et sa fascination pour les couleurs.
Le Mnam possède trois œuvres de l'artiste, dont Tables de travail, 1990-2000, une installation de grande envergure constituée d'un ensemble de sculptures.
From Dog Shit to Irma Vep, 1997
De Gabriel Orozco
41' 31'' / Béta / couleur / son
Dans une succession d'images prises dans la rue, comparable à un exercice de cadrage photographique, le film se construit comme une accumulation de situations spécifiques. Le regard de l'artiste se pose sur des fragments de la vie urbaine : un sac en plastique, un parapluie vert, une trace d'avion dans le ciel, de vues de ville, des détritus qui semblent être placés selon un certain ordre, des chiens alignés sur le trottoir, un guidon de vélo. Présentées comme la chronique d'un quotidien ordinaire, ces images provoquent une redécouverte du familier, induisant un regard nouveau chez le spectateur.
En présence de l'artiste
Quand
À partir de 20h