Cinéma / Vidéo
Projection 1
20 sept. 2006
L'événement est terminé
Sculptures, projections, peintures de Nicolas Schöffer
1956 / 4' / 16mm / coul. et nb / silenc.
C'est le tout premier film réalisé autour des oeuvres de Nicolas Schöffer avec la complicité de Jacques Brissot. Un travail très élaboré de micro-montage des images tantôt couleur, tantôt noir et blanc, donne aux effets lumineux des sculptures cinétiques de Schöffer, leur dimension purement cinématographique.
Kelimba de Peter Tscherkassky
1986 / 10' / 16mm / coul. et nb / son.
Dans Kelimba des objets plastiques et mobiles sont introduits successivement dans un espace pictural rigoureusement plat. Simultanément, les processus du mouvement deviennent «artificiels » et se transforment sous l'effet du rythme répétitif d'une danse.
Mothlight de Stan Brakhage
1963 / 4' / 16mm / coul. / silenc.
«Ce qu'une mouche pourrait voir de la naissance à la mort si le noir était blanc et le blanc était noir.» Stan Brakhage
Film sans caméra Stst de Giovanni Martedi
1975 / 5' / 16mm / coul. / silenc.
« Interrogeant directement le support filmique à l'aide d'une pince, ce film fait appel aux énergies directes de l'appareil perceptif ; film gaufrage. » Barbara Glowczewska
4/61 Mauern,Positiv, negativ und weg de Kurt Kren
1961 / 6' / 16mm / nb / silenc.
« C'est le premier film pour lequel Kren utilise des diapos. Il a photographié des fragments de mur en train de s'effriter et en a tiré de grandes diapos en positif et en négatif. Puis il les a filmées image par image, selon un schéma précis. L'alternance, pour le même morceau de mur, du positif et du négatif, engendre un mouvement, parce que le contenu de l'image change constamment. Kurt traite également la prairie, traversée par un chemin où déambulent des promeneurs, comme une surface en mouvement. » Hans Scheugl
Reverberation de Ernie Gehr
1969 / 22' / 16mm / nb / son.
« Projection -l'accent sur l'énergie et le mouvement de la projection. Je reconsidérai l'idée globale de projection. L'idée d'utiliser un projecteur, de projeter une bande de film à travers l'espace et sur la surface blanche, sur un écran amplifiant la taille de l'image originale des milliers de fois et comment les différentes forces qui entrent dans le film et dans le processus de fabrication sont portées, sont suspendues dans le processus de projection. En un sens c'est comme être à l'intérieur du projecteur.» E. G.
Prétexte, divertissement visuel de Alfred Sandy
1928 / 5' / 35mm / nb / silenc.
On ne sait presque rien de ce cinéaste, qui a produit trois oeuvres relevant du cinéma abstrait, présentés dans les programmes du célèbre Studio 28 et récemment retrouvés par la Cinémathèque française. (voir séance du 18 octobre)
Giraglia de Thierry Vincens
1968 / 5'30 / 35mm / coul / son.
«Les projections cinématographiques de Thierry Vincens sont plus qu'un somptueux numéro de cinéma abstrait, plus qu'une illustration visuelle d'un monde intérieur dont la musique nous transmet l'écho, elles déterminent véritablement avec l'univers sonore une synthèse lyrique dont la force de persuasion est unique dans l'histoire de l'art nouveau.»
Quand
À partir de 19h