Cinéma / Vidéo
Sculpture de lumière, lignes en mouvement
26 janv. 2011
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Sculpture de lumière, lignes en mouvement. Le film met en mouvement des compositions géométriques produites par des machines cinématiques réflectrices d'ombres et de lumières. (Séance en échos à l'exposition Mondrian / De Stijl).
Viking Eggeling rencontre Hans Richter en 1917 : ils travaillent ensemble jusqu'en 1921. Ils partagent l'ambition d'intégrer le temps et le mouvement à la peinture. Pour ce faire, ils commencent à réaliser de longs rouleaux peints de motifs abstraits (Orchestre Horizontal-Vertical, Symphonie diagonale). Le cinéma leur permet de mettre en mouvement et en musique la peinture. Cette même année 1921, László Moholy-Nagy rencontre Theo Van Doesburg. Au carrefour du suprématisme, de Dada et du constructivisme, l'œuvre d'art est pour Moholy-Nagy, le moyen de produire de nouvelles structures, de nouvelles expériences perceptives et de contribuer ainsi à l'éducation des individus. La lumière rend visible, elle a un pouvoir structurant. En 1930, il achève son œuvre principale, commencée en 1922, qui est aussi la clé de sa théorie : le Licht-Raum-Modulator (Modulateur espace-lumière), sculpture réalisée à Berlin, en collaboration avec Stefan Seboek. Il s'agit d'une sculpture cinétique de métal et de verre produisant des effets lumineux variés. Gyromorphosis de Hy Hirsh poursuit l'intention de Moholy-Nagy. Variation visuelle basée sur une sculpture cinétique du projet utopique de l'artiste hollandais Constentin Niewwenhuis, le film est aussi une référence directe au « modulateur d'espace et de lumière" de László Moholy-Nagy. Objets producteurs de compositions lumineuses, qu'ils soient sculpturaux et réflecteurs ou machiniques et générateurs (Joost Rekveld), le cinéma met ici en mouvement leurs géométries lumineuses.
4 - Sculpture de lumière, lignes en mouvement
Viking Eggeling rencontre Hans Richter en 1917 : ils travaillent ensemble
jusqu'en 1921. Ils partagent l'ambition d'intégrer le temps et le mouvement à
la peinture. Pour ce faire, ils commencent à réaliser de longs rouleaux peints
de motifs abstraits (Orchestre Horizontal-Vertical, Symphonie diagonale). Le
cinéma leur permet de mettre en mouvement et en musique la peinture. Cette même
année 1921, László Moholy-Nagy rencontre Theo Van Doesburg. Au carrefour du
suprématisme, de Dada et du constructivisme, l’œuvre d’art est pour
Moholy-Nagy, le moyen de produire de nouvelles structures, de nouvelles
expériences perceptives et de contribuer ainsi à l’éducation des individus. La
lumière rend visible, elle a un pouvoir structurant. En 1930, il achève son
œuvre principale, commencée en
1922, qui est aussi la clé de sa théorie : le Licht-Raum-Modulator (Modulateur
espace-lumière), sculpture réalisée à Berlin, en collaboration avec Stefan
Seboek. Il s’agit d’une sculpture cinétique de métal et de verre produisant des
effets lumineux variés. Gyromorphosis de Hy Hirsh poursuit l’intention de
Moholy-Nagy. Variation visuelle basée sur une sculpture cinétique du projet
utopique de l'artiste hollandais Constentin Niewwenhuis, le film est aussi une
référence directe au « modulateur d'espace et de lumière" de László
Moholy-Nagy. Objets producteurs de compositions lumineuses, qu’ils soient
sculpturaux et réflecteurs ou machiniques et générateurs (Joost Rekveld), le
cinéma met ici en mouvement leurs géométries lumineuses.
Diagonal Symphony , de Viking Eggeling, 1921, 8’ / Sonatine I
(ultramarine-grün) (reconstruction par Corinne Schweizer et Peter Böhm, 2000),
de Ludwig Hirschfeld-Mack, 1923, 5’ / Lichtspiel schwarz-weiss-grau , de László
Moholy-Nagy, 1930, 5’30 / Gyromorphosis, de Hy Hirsh, 1956, 7’ / #11, Marey
Moiré, de Joost Rekveld, 1999, 21’
Quand
À partir de 19h