Cinéma / Vidéo
Qu'il était beau mon cinéma ?
16 déc. 2000
L'événement est terminé
Sarah Lefèvre : Cut Up, 2000
Les Leveque : 2 Spellbound Tape, 1999
Miles Kingsley McKane : Navy Blues, 1998
Cecilia Barriga : Meeting Of Two Queens, 1991
Matthias Müller : Home Stories, 1991
Jay Rosenblatt : King of the Jews, 2000
Martin Arnold : Alone. Life Wastes Andy Hardy, 1997-98
Bill Morrison : The Film of Her, 1996
Peter Tscherkassky : Outer Space, 1999
Sarah Lefèvre
Cut Up, 2000, 7'40, Super-8, n/b, son.
Ce film utilise les chutes de Louisiana Story de Flaherty. Les procédés de montage, via l'inversion du film, permettent une composition poétique et nous donnent à voir le réel à travers ondes et reflets.
Les Leveque
2 Spellbound Tape, 1999, 7'30, beta, n/b, son.
Au son d'une musique techno au rythme effréné, sorte de résumé en accéléré et à la cadence infernale du film d'Alfred Hitchcock, Spellbound, 1945 (La Maison du docteur Edwardes). L'image est constamment dédoublée, les plans s'interpénètrent, créant un effet de symétrie hypnotique et lancinant.
Miles Kingsley McKane
Navy Blues, 1998, 9', coul., beta
Proposition cinématographique à partir de trois copies d'un film commercial, Les Bleus de la marine (1946). Travail de montage visuel et sonore, qui prélève les premières et dernières images de chaque bobine pour chaque copie du film.
Cecilia Barriga
Meeting Of Two Queens, 1991, 14', beta, coul.
Dans cette vidéo lumineuse et pleine de fantaisie, Greta Garbo et Marlene Dietrich brillent dans le rôle de leur vie - celui de deux amoureuses. Ce film silencieux reprend des extraits de leurs films qui, comme des vignettes, raconteraient un conte de désir et de destinée.
Matthias Müller
Home Stories, 1991, 6', coul., son.
Des séquences de films, empruntées à des films hollywoodiens des années 60, où des actrices se retrouvent dans des situations hitchcockiennes, prises dans un suspense sans objet, une angoisse sans nom. Un montage brillant dévoile les mécanismes du voyeurisme.
Jay Rosenblatt
King of the Jews, 2000, 18 min, 16mm, n/b & coul., son optique
King of the Jews est un film sur la peur et la transcendance. Utilisant des films hollywoodiens, des films éducatifs des années 50, des home movies personnels et des films religieux, l'auteur dépeint sa difficile relation d'enfant à la figure du Christ. Il examine les origines de l'antisémitisme chrétien et le besoin de réconciliation spirituelle.
Martin Arnold
Alone. Life Wastes Andy Hardy, 1997-98, 14',16mm, n/b, son.
De très courtes scènes de vie familiale, anodines, empruntées à un film hollywoodien, sont disséquées jusqu'à obtenir une seule image. Puis, une répétition et une nouvelle mise en rythme de ces " unicellulaires " créent un double monstrueux, parfois étiré sur plusieurs minutes.
Bill Morrison
The Film of Her, 1996, 13', 16mm, n/b, son.
Si l'unique enregistrement d'événements passés est détruit, quel sera alors le statut de leur représentation historique ?
Peter Tscherkassky
Outer Space, 1999, 10', 35mm, n/b, son.
Ambiance de film d'angoisse, dans lequel deux femmes en viennent violemment aux mains , la nuit dans une maison. La narration se déstructure en même temps que l'image, qui se brouille. Une bande-son inquiétante et répétitive renforce la violence et l'étrangeté du film.
Quand
À partir de 20h