Cinéma / Vidéo
Courts métrages de João Pedro Rodrigues et Marie Losier
11 déc. 2016
L'événement est terminé
Allegoria della prudenza (segment de Venice 70: Future Reloaded), Italie - Portugal, 2013, DCP, 1’50’’, coul., sans dialogues
Empruntant son titre à un tableau du Titien représentant les trois âges de la vie et trois têtes d’animaux (loup, lion, chien), le film rend hommage au peintre ainsi qu’à Mizoguchi, décédé en 1956, et à Paulo Rocha, décédé en 2012.
Allegoria della prudenza est la contribution de João Pedro Rodrigues à Venice 70: Future Reloaded, 70 courts métrages, réalisés par autant de cinéastes qui ont fait l’histoire récente du Festival de Venise, pour célébrer sa 70e édition.
Le Corps du roi (O Corpo de Afonso), Portugal, 2013, DCP, 32’, coul., vostf
À quoi ressemblait le corps de Dom Afonso Henriques, premier roi du Portugal au 12e siècle ? À quoi ressemblerait-il maintenant, ce corps objet de toutes les mystifications au fil de l’histoire portugaise ?
Sélectionné au Festival de Locarno.
« Le Corps du roi parle littéralement du corps de notre premier roi au Portugal. C’est un personnage mythologique. On ne sait pas vraiment à quoi il ressemblait. […] Dans certaines descriptions, il faisait plus de deux mètres. […] Le film consiste donc en une réflexion sur un casting pour trouver le corps de ce roi. […] Nous voulions aussi rappeler que notre premier roi était espagnol puisque le Portugal n'existait pas encore, il y avait des royaumes espagnols. C'est pour cela que toutes les personnes qui sont dans le film viennent de la Galice. Ils parlent le galicien qui est une espèce de mélange entre du vieux portugais et de l'espagnol. Le Corps du roi parle donc aussi de la façon dont les gens vivent aujourd'hui en Espagne et, plus généralement dans l'Europe qui est en crise. Nous avons passé des annonces de casting, et la plupart des gens qui sont venus ne sont pas acteurs, ils cherchent simplement un travail. » João Pedro Rodrigues et João Rui Guerra da Mata, Répliques, n°2, été 2013.
Matin de la Saint-Antoine (Manhã de Santo António), Portugal - France, 2012, DCP, 25’, coul., sans dialogues
La tradition veut que le soir de la Saint-Antoine, le 13 juin, les amoureux s’offrent des petits plants de basilic avec un œillet en papier et des drapeaux sur lesquels sont inscrits des quatrains populaires. Qu’en est-il au point du jour ?
Lié à Saint Antoine, né à Lisbonne, figure incontournable de la culture et de la société portugaise, ce court métrage est à l’origine de l’installation Santo António, exposée au Centre Pompidou pendant la rétrospective. L’Ornithologue, le nouveau film de João Pedro Rodrigues, est également inspiré par le saint.
Marie Losier, L’Oiseau de la nuit (Passaro da noite), Portugal - France, 2015, DCP (format d’origine : 16 mm), 20’, coul., vostf
Portrait mystérieux de Fernando, alias Deborah Krystal, l’étincelant et poétique performeur du Finalmente Club de Lisbonne où il s’est produit chaque nuit durant trente ans, en robes d’or. Tour à tour femme sirène, femme oiseau, femme lion, il nous immerge dans les désirs, les rêves des métamorphoses et les mythes de Lisbonne.
João Pedro Rodrigues et son complice João Rui Guerra da Mata apparaissent ici sous plusieurs déguisements : touristes, génies asiatiques, oiseaux, ânes…
Quand
15h30 - 17h15