Cinéma / Vidéo
Urbanima : quand la ville s'anime
En partenariat avec l’Association française du cinéma d’animation
28 oct. 2013
L'événement est terminé
Remise du Prix Emile Reynaud 2013
Créé en hommage au pionnier du dessin animé, ce prix est attribué par les adhérents de l’Association française du cinéma d’animation à un film faisant partie de la compétition du Festival national du film d’animation (prochaine édition, du 7 au 15 décembre 2013 à Bruz, Bretagne). Pour la première fois en 2013, le prix sera décerné à l’occasion de la Journée mondiale du cinéma d’animation, le 28 octobre.
Une ville, c’est une rumeur, un bruit de fond, une musique d’ambiance, un mouvement qui se répète inlassablement. On y vit seul ou en groupe ; un voisin n’est jamais trop loin pour nous rappeler à son existence. Et lorsque l’on y circule d’un point à l’autre, à pied, en métro ou en tram, elle se dérobe à notre regard et installe un nouveau décor. Pas difficile ainsi de perdre ses repères et de ne plus reconnaître des lieux familiers qui se dématérialisent sous l’effet de la vitesse ou de notre imagination, capables de transformer une vision du réel en un maelstrom d’images insolites, inquiétantes ou réjouissantes.
Une ville, de Emmanuel Bellegarde
2011, France, 4’30
Selon Yona Friedman, la ville est la première utopie par excellence. Mais qu'est-ce qu'une ville ? Questions et observations construisent le
portrait de la ville idéale.
Flatlife, de Jonas Geirnaert
2004, Belgique, 10’
Quatre personnages tout ce qu'il y a de plus ordinaires essaient de vaquer à leurs occupations quotidiennes. Seul problème ? Ces quatre personnages vivent l'un à côté de l'autre dans un immeuble aux murs capricieux.
City of Lights, de Daan Verbiest et Teun van der Zalm
2007, Pays-Bas, 4’
Une ville grandit, passant de l’abstrait au stylisé.
Bildfenster/Fensterbilder, de Bert Gottschalk
2007, Allemagne, 6’
Évocation mélancolique de la pellicule 8 mm sur fond de paysages urbains. Le réalisateur installe un sentiment de vertige face à cet espace inconnu, cette ville étrange et mystérieuse, qui ne ressemble à aucune autre, créée à partir de diverses images d’immeubles simples et lugubres.
Rubika, de Claire Baudean, Ludovic Habas, Mickaël Krebs, Julien Legay, Chao Ma, Florent Rousseau, Caroline Roux et Margaux Vaxelaire
2010, France, 4’
Bienvenue sur la planète Rubika, une planète absolument semblable à la nôtre: Notre personnage, M. Kub, se réveille comme chaque matin de bonne humeur, mais, ce jour-là, de façon inexplicable, le sol lui échappe. Il a beau s’accrocher aux branches, il ne tient plus debout.
Tram, de Michaela Pavlatova
2010, France/République tchèque, 7’15
C'est le train-train quotidien pour la conductrice du tram. Comme chaque matin, les hommes embarquent pour aller au travail, un par un, tous les mêmes, silencieux, gris, indifférents. Pourtant, bientôt, au gré des secousses et des vibrations de la route, au rythme des tickets introduits dans le composteur, la conductrice s'émoustille et le véhicule s'érotise. Les pulsions de la conductrice de ce tramway nommé désir transforment la réalité en un délire surréaliste et phallique.
Moving Still, de Santiago Caicedo
2007, France, 2’21
Chaque jour, un train. Le même chemin parcouru, même point de départ même point d'arrivée, sans surprises. La monotonie d'un voyage trop fait, des aller et retour éternels. La tête contre la fenêtre, imaginer les images qui défilent au-dehors et aussi choisir le rythme, la cadence que l'on suit, mais aussi celle que l'on ne suivra pas. Se demander si nous pouvons, si nous voulons encore changer de route.
Linear, de Amir Admoni
2012, Brésil, 6’
Une ligne est un point parti se promener.
Biotope, de Merwan Chabane
2001, France, 7’25
Descente dans le métro parisien, un univers pas si éloigné que ça du monde sauvage.
L’invitée
Nikki Schuster
Autrichienne d’origine, Nikki Schuster vit maintenant à Berlin. En tant qu’artiste, elle s’exprime à travers ses films d’animation et ses œuvres sonores. Elle fait aussi des animations pour le théâtre, la télévision, les installations et transmet son art dans des ateliers de formation. Le projet « Recyclers » a pris forme au cours des programmes d’artistes en résidence qui l’ont conduite de Paris à Buenos-Aires et plus récemment à Taipei.
Paris Recyclers, de Nikki Schuster
2011, Allemagne, 5’39
Portrait à la fois culturel, social et urbain de Paris, à travers une animation expérimentale.
A l’issue de la projection, Nikki Schuster répondra aux questions du public et présentera un making of de son travail et des images inédites de son prochain projet.
Quand
À partir de 20h