Séance des Amis du cinéma à Nice
juin ou juillet 1931
22 avril 2004
L'événement est terminé
NOGENT ELDORADO DU DIMANCHE
de Marcel Carné
1929 / 16’/ 35mm / nb / son.
Dans sa lumineuse étude documentaire tournée à 20 ans Marcel Carné, en filmant
les ginguettes des bords de Marne, esquisse une poétique désenchantée de la
petite bourgeoisie laborieuse des grandes villes modernes, dont on retrouve les
éléments à la même époque en Allemagne dans Les Hommes le dimanche de Robert
Siodmak ou aux Etats-Unis dans Solitude de Paul Fejos.
LA MARCHE DES MACHINES
de Eugène Deslaw
1929 / 7’ / 35mm / nb / silenc.
de Eugène Deslaw
“ Je regarde mes films comme des films d’essais. La Marche des machines n’est
qu’un moyen d’ “ action directe ” optique, d’action sur les nerfs des
spectateurs, sans aucune espèce de logique littéraire. Dans La Marche des
machines, il n’y a pas de commencement littéraire, ni de fin, les scènes ne
durent que jusque le temps qu’il faut pour que le spectateur ne puisse les
prendre pour la réalité. Le rythme des images réduit à néant leur côté
documentaire “ instructif. ” Il n’y a pas à comprendre. Il y a à sentir. ”
Eugène Deslaw, L’indépendance belge, 1929
ROBOTS
de Eugène Deslaw
1930 / 15’ / 35mm / nb / silenc.
“ L’artificiel et le vivant s’entremêlent. Il y a des hommes faits de bois, de
chair et de métal mélangés. Certains mouvements très humains ressemblent à la
marche des machines. Et les machines deviennent de plus en plus humaines.
Tracer un portrait fidèle de la nouvelle humanité, c’est mon plus grand désir. ”
Eugène Deslaw, Close up, 1930.
L’ÉTOILE DE MER
de Man Ray
1928 / 15’/ 16mm / nb / son.
“ Pourquoi demander à un tel film où il nous conduit ? Seuls ceux qui craignent
de se confier à la charrette fantôme des songes posent des questions. Pour
nous, il ne nous plaît pas d’interroger le Merveilleux. On ne converse point
avec la divinité. C’est assez de l’adorer. Il faut donc se taire lorsque les
rêves dansent et chantent, lorsque leur bondissement anime les paysages de
l’Inconnu. ” Germaine Decaris in Soir, 18 juin 1928.
FLEURS MEURTRIES
de Roger Livet et Jean Calvel
1928-1930 / 7’ / 35mm / son.
“ Une suite d’images et de scènes d’un humour tout ensemble insidieux et direct
(avec un rien de vulgarité).Les Danois ont ajouté au générique qu’il est
inspiré de la peinture de Magritte. […] Mais Magritte ne connaît pas le film,
et Livet m’écrit qu’il n’a jamais songé à rapprocher Fleurs meurtries de
Magritte. ” Christian Dotremont. ”
ARABESQUES
de Germaine Dulac
1928 / 5’ / 35mm / nb / silenc.
“ Tout le problème du cinéma est dans ce mot “visualisation”. L’avenir est au
film qui ne pourra se raconter. Le septième art, celui de l’écran, c’est la
profondeur rendue sensible et visuelle, qui s’étend au-dessous de l’histoire,
analogue à l’insaisissable musical. Cette conception amène nécessairement à une
révision des thèmes cinégraphiques. ”
Germaine Dulac, conférence du 13 octobre 1928.
Quand
À partir de 20h