Débat / Rencontre
L'art et la crise, du New Deal à aujourd'hui
11 mars 2013
L'événement est terminé
Comment parler de la crise, quels types de représentation les artistes peuvent-ils lui conférer ? Comment, dans un contexte de réduction des ressources publiques et des budgets en diminution, les artistes peuvent-ils encore travailler ?
Comment parler de la crise, quels types de représentation les artistes peuvent-ils lui conférer ? Comment, dans un contexte de réduction des ressources publiques et des budgets en diminution, les artistes peuvent-ils encore travailler ?
Ces deux questions, posées en préalable aux invités de la table ronde proposée par la Bpi, permettront d’esquisser les contours d’un paysage artistique confronté, depuis les années trente à aujourd’hui, à la crise sociale. Comment comparer le travail de consignation de la crise sociale opéré par exemple par les artistes américains durant la Grande Dépression des années 30 avec celui, plus disséminé, des artistes actuels ? Où se logent les regards vifs et concernés sur la crise dans le cinéma, le théâtre, la littérature, les arts plastiques aujourd’hui ? Quels visages donner de la crise contemporaine, à travers quelles formes ? À quel régime esthétique recourir pour décrire la crise actuelle ? Comment, en outre, peut-on imaginer les bases, notamment en France, où elle a une longue et forte histoire, d’une politique culturelle contrainte par ce contexte économique ? Comment soutenir les artistes dans leurs œuvres, en dépit du manque d’argent ? N’est-il pas aujourd’hui urgent de réinventer une politique culturelle ne reposant plus autant qu’avant sur les deniers de l’État et des collectivités locales ? L’art dans la crise, n’est- ce pas, justement, un déplacement et une reformulation des pratiques artistiques ?.
Table ronde animée par Jean-Marie Durand (LesInrockuptibles),
avec Alice Béja, docteur enlittérature américaine, secrétaire de rédaction de la revue Esprit,
Bernard Eisenschitz, historien du cinéma,
Frédéric Martel, écrivain, producteur de l’émission Soft Power,
Stanislas Nordey, comédien, metteur en scène,
Deux séances de cinéma dans le cadre de Cinéma du Réel.
Quelles traces filmées reste-t-il de ces années de la Grande Crise qui vont du « jeudi noir » de 1929 au milieu des années 1930 ? La Dépression entre très tôt dans la fiction, retravaillée par l’imaginaire hollywoodien ; et des films militants en rendent compte. Mais ce n’est qu’avec le second New Deal que le documentaire deviendra un argument et une arme politique.
Jeudi 21 mars, 18h15. Cinéma 2
Our Daily Bread (Notre Pain quotidien, 1934) de King Vidor, où des déclassés montent une coopérative agricole, est un cas unique de film hollywoodien entièrement indépendant.
Présentation de Bernanrd Eisenschitz
Vendredi 22 mars, 21h. Cinéma 2
En regard, un programme montrera actualités, films gouvernementaux et militants et un exemple de journalisme filmé, le célèbre March of Time.
Conception et réalisation
Bibliothèque publique d'information / Département Comprendre
Sylvie Astric, sylvie.astric@bpi.fr, Tél : 01.44.78.45.71
Communication,
Cécile Desauziers, desauziers@bpi.fr, Tél. 01 44 78 40 24
Quand
À partir de 19h