Mary Wigman, Valeska Gert
10 sept. 2009
L'événement est terminé
Mary Wigman (1886-1973), à la fois danseuse, chorégraphe et pédagogue, est une figure emblématique de l'expressionnisme allemand. Ses recherches font d'elle une des pionnières de la “danse moderne” dans l'Europe du début du XXe siècle.
MARY WIGMAN : QUAND LE FEU DANSE ENTRE LES DEUX PÔLES
(1982) / 42’
Chorégraphie et interprétation : Mary Wigman
Réalisation : Allegra Fuller Snyder
Mary Wigman (1886-1973), à la fois danseuse, chorégraphe et pédagogue, est une
figure emblématique de l’expressionnisme allemand. Ses recherches font d’elle
une des pionnières de la “danse moderne” dans l’Europe du début du XXe siècle.
Le film dresse ici un portrait de l’artiste saisie en plein travail de
pédagogie et de création. On y découvre un personnage pour qui la danse est
affaire de communauté, de transcendance et de libération des corps, de
discipline et de savoir-faire.
KALÉIDOSCOPE : VALESKA GERT, RIEN QUE POUR LE PLAISIR,
RIEN QUE POUR LE JEU
(1979) / 62’
Réalisation : Volker Schlöndorff
Actrice, danseuse, artiste de cabaret, mais aussi tenancière, l’inclassable
Valeska Gert (1892-1978) fut une figure pionnière de la danse moderne. Adulée
par les uns, jugée scandaleuse par les autres, elle fut pendant les années 20
et 30 une des personnalités phare de la scène berlinoise et européenne.
Cependant, l’arrivée d’Hitler au pouvoir la contraignit à l’exil et donna un
coup d’arrêt à sa carrière. Malgré l’énergie et l’inventivité qu’elle continua
à déployer par la suite, malgré quelques rôles au cinéma, jamais elle ne
retrouva la notoriété qui avait été la sienne avant la Seconde Guerre mondiale.
En 1968, préoccupée par l’oubli qui la menaçait, Valeska Gert fit paraître le
récit de sa vie sous le titre Je suis une sorcière – Kaléidoscope d’une vie
dansée. Elle y revint quelques mois avant sa mort dans ce magnifique
autoportrait en dialogue avec Volker Schlöndorff. On l’y voit notamment
reprendre et transmettre, à l’âge de 84 ans, l’un de ses plus célèbres solos,
Mort. Ou encore présenter le violent monologue antinazi Ilse Koch, qu’elle
avait créé après-guerre dans son cabaret berlinois Cuisine de sorcière. Un film
extraordinaire, tant par les archives qu’il recèle que par l’intensité de la
présence de “la” Valeska.
Quand
À partir de 20h