Raphaël Siboni

"En faisant un film, il ne s'agit pas de produire du sens, mais d'observer comment du sens se produit." Raphaël Siboni

Récemment montrée au Palais de Tokyo et à la dernière Biennale de Lyon, l'oeuvre de Raphaël Siboni est représentative de la génération émergente française. Formé à la Sorbonne (arts plastiques) puis à l'Ensb a (département sculpture) et au Fresnoy, ce jeune artiste de 27 ans, passionné de cinéma expérimental, élabore une pratique au croisement des arts plastiques et du cinéma, parvenant à des formes inédites qui questionnent le rapport entre sculpture et fiction. En intégrant ses sculptures et ses objets dans le récit cinématographique et en réunissant dans un même lieu des projections et des installations, Raphaël Siboni prolonge la production plastique dans le dispositif filmique. Ses courts métrages, réalisés en numérique ou en Super 8, suivent le modèle cinématographique dans le processus de réalisation (production et postproduction) ainsi que dans la modalité de visionnement, puisque, à la différence des installations vidéo, ses films sont projetés dans une salle de cinéma. Le travail de montage accorde beaucoup d'importance au procédé narratif créé par la fragmentation du scénario en séquences isolées et autonomes, tels les arrêts sur image ou les tableaux vivants du court métrage de fiction La forme M. Le travail vidéo de Raphaël Siboni est ici présenté pour la première fois dans son intégralité.

Kant tuning club de Raphaël Siboni

2007 / 21' / master HD Cam / Beta num. / coul. / son.

© Raphaël Siboni / Le Fresnoy 2007

Friendly fire de Raphaël Siboni et Fabien Giraud

2007 / 11' / master HD Cam / coul. / son.

La forme M de Raphaël Siboni

2005 / 8'30 / master DV Cam-DVD / coul. / son.

The cosmic fridge de Raphaël Siboni

2005 / 9' / master DV Cam-DVD / coul. / son.

Ici le capitaine du vaisseau de Raphaël Siboni

2007 / 13'30 / master DV Cam-DVD / coul. / son.