Cinéma / Vidéo
Ouverture(s) expérimentales
19 nov. 2010
L'événement est terminé
À l'occasion du 31e anniversaire de l'association Cinédoc. Séance semi-publique, semi-privée, en présence des fondateurs de Cinédoc. Le programme ouvre sur Hans Richter présentant ces 40 ans d'expérimentations filmiques qui marquent ainsi le passage de générations, l'hommage aux pionniers et le début de la nécessaire reconstitution de l'histoire du cinéma expérimental. Et aussi l'apport indispensable des contemporains de tous pays et tous horizons : peintres, cinéastes, vidéastes, venus rejoindre la structure indépendante naissante.
Hans Richter présente 40 ans de cinéma expérimental** [première française],
Hans Richter, 1961,
3'30'', 16mm. En français et inédit en France.
Symphonie Diagonale, Viking Eggeling, 1921, 8'04'', 35mm.
De la peinture au cinéma : "Eggeling déplace les axes diagonaux du plan en organisant ses figures dans le temps." P. A. Sitney
Rythmes 21 et 23, Hans Richter, 1921-1923, 4min, 35mm.
"Le rythme constitue la sensation par excellence que peut procurer toute expression du mouvement dans l'art du cinéma." Hans Richter
"Rythme 21, premier film de Richter est un éclatement territorial, un déferlement de mouvements, une cristallisation de profondeurs." Claudine
Eizykman
Opus I, Walter Ruttmann, 1919-1921, 10 min 30, 35mm.
"Ruttmann opère avec une palette exceptionnellement riche, qui, pour chaque nuance du mouvement, dispose d'un coloris nouveau et caressant. Des degrés sentimentaux, durs, joyeux et sereins de couleurs s'adaptent aux courbes qui se déroulent, aux carrés et aux rectangles qui se projettent en avant et reculent, dans un sursaut ... Il renonce à une direction extrêmement rigoureuse : la dynamique de ses oeuvres n'a pas été produite, elle est vécue » Rudolf Kurtz
Cinq minutes de Cinéma pur, Henri Chomette, 1925, 5' , 35mm.
" La quintessence de son premier film Jeux des reflets et de la vitesse par les multiples transformations cinématographiques du statique au déplacement, de la figure abstraite à la forme concrète, de l'opacité à la transparence, du positif au négatif, de la ligne droite à la ligne sinueuse, de la bille au raisin, des palets aux bijoux, des parallélépipèdes aux rideaux d'arbres frémissants, du clapotement au ressac de la Seine, en cinq minutes » Claudine
Eizykman
* Traum * [première française], Horacio Coppola - Walter Auerbach, 1933,
2'50'', DV
"Film/rêve surréaliste, un film révé." (Inédit en France) Guy Fihman
Colour box, Len Lye,1935, 3', 16 mm.
Avec ce premier « direct film » (peint directement sur le film), Len Lye injecte la peinture animée dans la machine cinématographique et la transfigure en une danse éblouissante.
Dominique
Willoughby.
Schwechater, Peter Kubelka, 1957-58, 1', 35mm.
« Je le compare à ma bombe atomique, pour moi c'était la plus puissante minute
à l'écran qui soit possible..." Peter Kubelka
Thanatopsis, Ed Emshwiller, 1962, 8',16mm
"L'expression d'une angoisse intérieure : la confrontation d'un homme et de son tourment]" Ed
Emshwiller
Notes on the Circus, Jonas Mekas, 1964, 12', 16mm
" Filmé en 1966, en trois phases (cirque à trois pistes); couleurs, mouvements et souvenirs d'un cirque. Monté dans la caméra (un exercice de structuration instantanée)." Jonas
Mekas
Ex, Jacques Monory, 1968, 4', 16mm
"Destruction d'une obsession de souvenirs d'un moment d'une vie vus au travers d'images privées et d'actualité. Course d'images vers le meurtre." Jacques
Monory
Violin Power, Steina, 1970-78, 10', DV.
"Cette bande montre encore une fois l'utilisation du son pour contrôler les
éléments de l'image. Ici, le son du violon commande un commutateur distribuant alternativement différents point de vues de Steina jouant du violon." Steina
L'Autre Scène, Dominique Avron, Claudine Eizykman, Guy Fihman et Jean-François
Lyotard,
(version silencieuse : 1969, 6', U'matic - version sonore : 1972, 6 min, 16mm) bêta num.
"Manifester (et non signifier) avec les images et la matière sonore comment fonctionne une publicité. Le titre, emprunté à Freud, indique l'importance accordée aux opérations du travail du rêve par rapport au travail du film." Claudine Eizykman & Guy Fihman
Ligne continue , Peter Stämpfli, 1974, 8', 16 mm
"Ligne continue, c'est un glissement de lignes, qui se particularisent, qui se télescopent doucement, l'une cèdant la place aux autres (...) un inter-espace se crée qui bouscule la vitesse perspective standard, une aspiration s'installe dans laquelle l'oeil se reconnait et se perd dans un état régulier et intense."
Claudine Eizykman
Black and Light, Pierre Rovere, 1974, 8', 16mm
Ce film a été réalisé directement sur odinateur sans l'intervention d'aucun appareillage cinématographique. Il n'est pas la graphie d'un mouvement mais une succession de faits composés que le dispositif de projection traduit pour l'oeil en impression de mouvements. Catalogue Paris Films Coop 1979.
Yaa Bôé, Dominique Avron, 1975, 8', 16mm
"Dominique Avron est de ceux qui, en un seul film court, a su produire une oeuvre singulière dans laquelle s'exprime l'essentiel." Catalogue Branchements cinégraphiques, 1981
Quand
À partir de 20h30