Cinéma / Vidéo
Vidéo brésilienne : un anti-portrait
15 nov. 2010
L'événement est terminé
La vidéo comme pratique artistique apparaît au Brésil dans les années 1970, sous la dictature militaire, de censure et d'atteinte aux libertés. Le corps et la caméra sont utilisés par les artistes comme des outils de positionnement politique. Bien que les premières bandes aient été réalisées à l'occasion de l'enregistrement de performances, très vite la vidéo brésilienne va devenir une pratique plus dialogique que narcissique, un système d'écriture critique sur la réalité brésilienne, fonctionnant comme un dispositif réfléchissant son environnement social et culturel. Ce programme dresse un portrait de la vidéographie brésilienne, des oeuvres emblématiques de la première génération à des oeuvres très contemporaines.
- Sonia Andrade, S/título (Feijão) 8'15", 1975
- Regina Vater, Todo dia que agonia 2'24", 2010
- Lenora de Barros, No país da lingua grande, dai carne a quem quer carne, 33", 2006
- Shirley Paes Leme, Lamber o chão com a língua 6'39", 1984
- Lia Chaia, Minhocão 3'30" (18'), 2006
- Wagner Morales, Elle 3'30", 2010
- Marcelo do Campo, A bout de souffle 3'15", 1969
- Letícia Parente, Marca registrada 10'15", 1975
- Dias & Riedweg, Os Raimundos, os Severinos e os Franciscos 4', 1998
- Marcellvs L., 0075 4'44", 2004
- Cao Guimaraes e Rivane Neuenschwander, Quarta feira de cinzas 6', 2006
- Katia Maciel, Uma árvore 1', 2009
- Nuno Ramos et Eduardo Climachauska, Luz negra 10'30", 2002 d'après le poème de Nelson Cavaquinho, Jugement dernier (Juizo Final) :
"Le soleil brillera une fois encore
La lumière inondera les coeurs
La graine du mal sera extirpée
L'amour sera de nouveau éternel
C'est le jugement dernier
L'histoire du bien et du mal
Je veux que mes yeux puissent voir disparaître la méchanceté"
La vidéo comme pratique artistique apparait au Brésil dans les années 70, dans
un contexte de dictature militaire, de censure et d’atteinte aux libertés. Le
corps et la caméra sont utilisés par les artistes comme des outils de
positionnement politique. Bien que les premières bandes aient été réalisées à
l’occasion de l’enregistrement de performances, très vite la vidéo brésilienne
va devenir une pratique plus dialogique que narcissique, un système d’écriture
critique sur la réalité brésilienne, fonctionnant comme un dispositif
réfléchissant son environnement social et culturel. Ce programme vise à dresser
un portrait de la vidéographie brésilienne, des œuvres emblématiques de la
première génération à des œuvres très contemporaines.
Séance conçue et présentée par Paula Alzugaray, chercheuse à l’université de
Sao Paulo et au département de communication et de sémiotique de la Pontificia
Universidade Católica-SP, critique et commissaire indépendante vivant à Sao
Paulo. Traduction de Antonio Contador.
Sonia Andrade
S/título (Feijão)
8’15”, 1975
Regina Vater
Todo dia que agonia
2’24”, 2010
Lenora de Barros
No país da lingua grande, dai carne a quem quer carne
33”, 2006
Shirley Paes Leme
Lamber o chão com a língua
6’39”, 1984
Lia Chaia
Minhocão
3’30” (18’), 2006
Wagner Morales
Elle
3’30”, 2010
Marcelo do Campo
A bout de souffle
3’15”, 1969
Letícia Parente
Marca registrada
10’15”, 1975
Dias & Riedweg
Os Raimundos, os Severinos e os Franciscos
4’, 1998
Marcellvs L.
0075
4’44”, 2004
Cao Guimaraes e Rivane Neuenschwander
Quarta feira de cinzas
6’, 2006
Katia Maciel
Uma árvore
1’, 2009
Nuno Ramos et Eduardo Climachauska
Luz negra
10’30”, 2002
d'après le poème de Nelson Cavaquinho
Jugement dernier (Juizo Final) :
Le soleil brillera une fois encore
La lumière inondera les coeurs
La graine du mal sera extirpée
L'amour sera de nouveau éternel
C'est le jugement dernier
L'histoire du bien et du mal
Je veux que mes yeux puissent voir
disparaître la méchanceté
Quand
À partir de 19h