Cinéma / Vidéo
Le cinéma des surréalistes tchèques
28 juin 2002
L'événement est terminé
Le Journal de Léonard (Leonarduv deník), Jan Švankmajer, 1973, 10 min, 35mm, coul, vostf
Un film collage qui superpose ironiquement au dessin de Léonard de Vinci un reportage sur l'entraînement d'un corps de police, qui prend dans ce contexte un aspect monstrueux et grotesque.
Vers la cave (Do pivnice), Jan Švankmajer, 1983, 12 min, 35mm, coul, vostf
Des visions cauchemardesques, nées de l'imagination d'une petite fille, animent la cave où on l'envoie chercher du charbon.
Chute de la Maison Usher (Pád domu Usheru), Jan Švankmajer, 1980, 15 min, 35mm, nb, vostf
Une crudité documentaire renforce paradoxalement la magie des visions d'Edgar Poe.
Le Concours (Konkurs), Miloš Forman, 1963, 30 min, 35mm, nb, vostf
Reportage sur un faux concours de chanteuses où la caméra détaille sans pitié différentes disgrâces et prétentions féminines. Ce moyen métrage, par son humour sarcastique et son attention aux accidents de la réalité brute, contient en germe toute l'œuvre tchèque du cinéaste et la principale leçon de l'ex-Jeune Vague.
L'Étape (Štace), Saša Gedeon, 1994, 25 min, 35mm, nb, vostf
Rare exemple d'inspiration surréaliste directe - de type onirique- chez un cinéaste de la jeune génération, cette histoire d'une troupe d'acteurs nomades réalisant sur scène les rêves des spectateurs est empreinte d'un humour mélancolique très tchèque, en même temps que post-moderne.
Quand
À partir de 20h