Le temps du match

Le temps d’un match les gestes s’accélèrent, se fragmentent, se ralentissent. Le temps se dilate au gré de la vision des cinéastes. Ceux-ci détournent leur commande pour développer leur singulière perception d’un événement, de la vitesse et du mouvement, adaptant leur écriture aux contraintes du temps présent.

Étude en 21 points, Jacques Bobet, Canada, 1968, noir et blanc, 11 min

Une table, deux joueurs, et un écran à géométrie variable qui démultiplie l’action, le temps précis du match.

Volleyball, Denys Arcand, Canada, 1966, noir et blanc, 10 min

À Montréal, les équipes soviétiques affrontent les équipes américaines, mais le cinéma diffracte le réel en mille morceaux.

Sabre et fleuret, George Kaczender, Canada, 1968, noir et blanc, 7 min

Impressions du championnat mondial d’escrime Montréal 1967.

Ski de fond, Roger Rochat, Canada, 1970, couleur, 6 min

Le temps d’une course, quatre fondistes sillonnent la montagne à vive allure.

Half-Half-Threequarters-Full, Martin Duckworth, Canada, 1970, couleur, 8 min

L’équipe d’aviron de l’Université de Colombie britannique est tout entière tendue vers la ligne d’arrivée.

9 minutes, Jacques Bobet, Thomas Vamos, Canada, 1967, couleur, 9 min

En moins de 9 minutes pour respirer, les deux lutteurs s’affrontent dans le cercle d’érable.

L’Enfer marche au gaz, Martin Bureau, Canada, 2015, couleur, 7 min

À l’autodrome de Saint-Félicien, l’effervescence est à son comble à mesure que les cylindrées brûlent la piste.

En présence de Patrice Blouin (écrivain et critique audiovisuel) le vendredi 13 septembre