Womanists

Pour un autre 68

Nombreux sont les « 68 ». Pourquoi alors en évoquer un autre encore ? L’objectif n’est pas de se débarrasser de la mythologie 68, mais de la déconstruire pour la faire résonner ailleurs. Sortir de l’eurocentrisme, de la revendication idéologique et de la posture nostalgique, pour trouver dans les différences de perspective et l’hybridation des langages les clefs d’une lecture non-orthodoxe d’un phénomène complexe et irréductible.

Sarah Maldoror, Monangambee, 1969, 18’, Algérie. VO / FR

Sarah Maldoror a délibérément refusé le « réalisme descriptif » en faveur d’une représentation des sentiments eux-mêmes. Ce film défend un cinéma au service de la libération de l’Afrique.

Madeline Anderson, I Am Somebody, 1970, 30’, États-Unis. VO / FR

I Am Somebody relate la grève du personnel hospitalier noir à Charleston (Caroline du Sud), en 1969, au cours de laquelle furent emprisonnés plus d’un millier de grévistes, d’étudiants et de militants du mouvement des droits civiques.

Sara Gómez, Mi aporte, 1969, 33’, Cuba. VO / FR

Ce film illustre les difficultés rencontrées par les femmes pour s’intégrer sur le plan économique et atteindre l’égalité avec les hommes dans un pays en pleine révolution.