Exposition / Musée
Calder
Oeuvres contemporaines de la collection du Musée
26 oct. 1983 - 2 janv. 1984
L'événement est terminé
Des œuvres d’Alexandre Calder soit récemment acquises, soit appartenant depuis longtemps aux collections nationales du musée sont présentées pour la première fois au public. Ces sculptures sont associées à des œuvres de Joan Miró.
Les pièces monumentales sont exposées dans le Forum du Centre Pompidou, des pièces plus anciennes et de taille réduite au quatrième étage.
Cherchant dès 1931-1932 à intégrer le mouvement à la sculpture, Alexandre Calder dispose en équilibre instable des assemblages d’éléments, en bois et en bronze pour certains, en métal pour la plupart. Ce sont ses fameux mobiles généralement suspendus au plafond par un fil, comme Fishbones (1939) et Mobile 31 Janvier (1950). Encore supportés par un pied, ils prennent alors le nom de Standing Mobiles, Four leaves and three petals (1939) et, ultérieurement, de Stabiles Mobiles.
Ces balanciers extraordinairement sensibles que forment les palettes de métal le plus souvent peintes en rouge, blanc ou noir (plus rarement en bleu ou jaune) et les fines tiges métalliques qui les relient, entretiennent avec l’espace un rapport ludique et aléatoire où l’oscillation suscite des variations formelles constantes.
Calder poursuivit dans son atelier de Saché, jusqu’à sa mort en 1976, l’expérimentation qu’il avait menée en contrepoint depuis 1934 à travers ses Mobiles et ses Stabiles.
Les deux grands Stabiles : Les Trois Ailes (1963) et Guillotine pour huit (1962) annoncent la série des grandes pièces monumentales destinées à s’intégrer en milieu urbain.
Les pales concaves des Trois Ailes préfigurent Man, exécuté en 1967 pour Montréal, l’arc tendu de Guillotine, les Arches de 1974 à Los Angeles ou Flamingo de 1974.
Les deux Stabiles-Mobiles de la dation, Reims : Croix du Sud (1970) et Horizontal (1974) se situent dans le même contexte de variations formelles à grande échelle, tout en apportant des solutions nouvelles. Les énormes piètements triédriques semblent accompagner le mouvement apporté par les grandes pales colorées suspendues au balancier, en s’ajourant ou s’éclatant en plusieurs morceaux acérés.
Après cette présentation, ces grandes pièces sont destinées au Musée d’Art Moderne du Nord de Villeneuve d’Asq, au Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne et à l’Ecole Nationale des Impôts de Paris.
D'après le communiqué de presse
Quand
tous les jours sauf mardis