Cinéma / Vidéo
"In the Wake of a Deadad", Andrew Kötting
29 mars 2008
L'événement est terminé
A la mort de son père, Andrew Kötting a fait construire un mannequin gonflable géant à l'effigie de ce dernier et s'est filmé en train de le déployer dans des lieux que le défunt ne pourrait plus jamais arpenter. De la nature sauvage des îles Féroé à la douceur verte des Pyrénées françaises, seul ou entouré de sa famille, de ses amis, le cinéaste anglais pose donc (dans) un cadre, aux sens propre et figuré, et y fait renaître son père décédé.
In the wake of a deadad d'Andrew Kötting
Grande-Bretagne, 2007, vidéo, couleur, 64'
Production : Bad Blood and Sybil
A la mort de son père, Andrew Kötting a fait construire un mannequin gonflable géant à l'effigie de ce dernier et s'est filmé en train de le déployer dans des lieux que le défunt ne pourrait plus jamais arpenter. De la nature sauvage des îles Féroé à la douceur verte des Pyrénées françaises, seul ou entouré de sa famille, de ses amis, le cinéaste anglais pose donc (dans) un cadre, aux sens propre et figuré, et y fait renaître son père décédé. Bien plus que la simple somme de ces installations, le film, entre documentaire, happening et micro-récit intime, est une réflexion poétique infiniment émouvante sur le rôle et le sens de l'image dans la filiation et le travail du deuil.
Né à Lumberkacj en Finlande, Andrew Kötting poursuit des études d'art à Londres avant de devenir père de Leila puis de fonder sa société de production Bad Blood and Sibyl, dans les Pyrénées françaises. Foisonnante et polymorphe, sa production artistique se situe depuis le début des années 90 aux confins du cinéma, de la performance et de l'installation. Ses deux longs métrages Gallivant en 1996, et Cette sale terre en 2004, font sentir la radicalité et la liberté dont est empreint l'ensemble de son travail, permettant à E.D Distribution, de le comparer à celui de Derek Jarman notamment. Andrew Kötting vit et travaille à Saint Leonards-on-Sea, dans le Sussex.
Quand
À partir de 19h