Cinéma / Vidéo
La Pluie
21 nov. 2007
L'événement est terminé
La Pluie (Regen) de Joris Ivens et Mannus Franken
Pays-Bas, 1929, noir et blanc, muet, 12 min
Version sonorisée par Helen Van Dongen en 1932. Musique de Lou Lichtveld.
Amsterdam, un ciel qui se couvre, le vent, les premières gouttes de pluie dans les canaux. La caméra est alerte et vivante.
" Quand j'ai tourné La Pluie, [la caméra] était à côté de mon lit. J'habitais un grenier, les gouttes tombaient sur ma lucarne, comme de l'huile ou très gaies, j'étais toujours prêt à sortir. A l'époque, c'était quelque chose de très physique, d'organique, la caméra sur mon épaule, devant mon oeil. " (J. Ivens)
Marseille Vieux Port (Impressionen vom alten Marseiller Hafen) de László Moholy-Nagy
Hongrie, 1929, noir et blanc, 9 min
" Dans Berliner Stilleben, Marseille Vieux Port, et Großstadt Zigeuner, Moholy-Nagy utilise toutes les variations de la lumière et ses possibilités expressives afin de renforcer l'aspect social de ses films de ville. Il ne nous propose pas la journée d'une ville mais plutôt un ensemble de notations particulières qui mettent en évidence certains traits saillants du quotidien. "
(Yann Beauvais in: L'art du mouvement : Collection cinématographique du Musée national d'art moderne, 1919-1996.- Paris : Centre G. Pompidou, 1996)
The River de Pare Lorentz
Etats-Unis, 1937, noir et blanc, 32 min
Commandité par l'administration Roosevelt dans un but didactique, comme The Plow that Broke the Plains, réalisé l'année précédente par Pare Lorentz, ce film présente les travaux menés dans le bassin du Mississipi dans le cadre du New Deal : digues et barrages destinés à mettre fin aux ravages causés par les inondations et la déforestation dans les états du Sud gravement atteints par la grande dépression.
Hymne à l'eau, à la nature, aux travailleurs du fleuve, The River allie à une partition chatoyante de Virgil Thomson, variation sur des chants populaires, un commentaire de Pare Lorentz, texte rythmé et incantatoire, mettant en valeur les sonorités indiennes des toponymes d'origine indienne, dont la poésie fut louée par James Joyce.
Venezia minore de Francesco Pasinetti
Italie, 1942, noir et blanc, 17 min
Loin des clichés, le critique et historien du cinéma Pasinetti, originaire de Venise, fait découvrir au spectateur cette Venise "mineure" : ville secrète des petits canaux, des ruelles étroites, des ponts et des passages où se marient la pierre et l'eau, et où les Vénitiens vaquent à leurs occupations.
Miroir de Hollande (Spiegel van Holland) de Bert Haanstra
Pays-Bas, 1951, noir et blanc, 9 min
Essai stylistique : au fil d'un canal entre Utrecht et Amsterdam, la caméra, tenue à l'envers, filme les reflets dans l'eau du paysage " typique " de la Hollande : arbres, moulins, maisons à pignons, écluses.
Primé au festival de Cannes en 1951.
Promenade en vieille ville de Andrzej Munk
Pologne, 1958, couleur, 18 min
Balade dans le vieux Varsovie, introduisant quelques éléments de fiction. La caméra suit une fillette d'une dizaine d'années qui se laisse séduire par le charme des lieux qu'elle découvre - 13 et le spectateur avec elle.
Quand
À partir de 20h