Cinéma / Vidéo
Les Désastres de la guerre
11 nov. 2007
L'événement est terminé
Les Désastres de la guerre de Pierre Kast
Texte, sélection musicale et arrangements musicaux : Jean Grémillon
France, 1951, noir et blanc, 20 min
A partir d'une série d'eaux-fortes gravées par Goya entre 1810 et 1820, et après une ouverture presque champêtre, le film décrit la brutalité de la guerre.
" L'art de Goya, en sa force et son lyrisme désespéré, devient vision d'apocalypse. Le peintre est alors le plus implacable témoin de la violence. Pierre Kast, en restant fidèle à Goya, a su donner à ces visions infernales un prolongement rythmique par la rigueur du montage. Les Désastres de la guerre, c'est l'irrépressible cheminement d'un peuple vers le néant. "
(F. Porcile)
Victoire de la vie d'Henri Cartier-Bresson
France, 1937, noir et blanc, 37 min
Dans ce film de propagande destiné à rassembler des fonds au profit des combattants républicains de la guerre d'Espagne, Cartier-Bresson présente tout d'abord l'action accomplie par la République espagnole dans le domaine de la santé publique. Puis il montre le soutien apporté aux combattants par la population et la solidarité internationale. On ne voit pas d'images du front, mais la vie à l'arrière, et surtout le travail médical et chirurgical effectué auprès des blessés.
Rue Brzozowa (Ulica Brzozowa) de Wojciech Has
Pologne, 1947, noir et blanc, 9 min
Impressions filmées dans une rue de Varsovie qui se relève de ses ruines.
Hôtel des Invalides de Georges Franju
France, 1952, noir et blanc, 24 min
Musique de Maurice Jarre
Commandé par le ministère de la Défense, le film porte sur le Musée de l'Armée installé dans l'Hôtel des Invalides. Georges Franju a transformé cette commande en un plaidoyer contre la guerre et ses atrocités. Il dénonce ce qu'André Bazin appelait : " le contenu subjectif et moral, c'est-à-dire une certaine glorification de la classe militaire entretenue du reste dans le coeur des servants du culte : le guide du musée, les pensionnaires mutilés. "
(A. Bazin, Le cinéma français de la Libération à la Nouvelle Vague (1945-1958), in Cahiers du cinéma, 1983)
Quand
À partir de 20h