Cinéma / Vidéo
Sexe
27 avril 2001
L'événement est terminé
Andy Warhol : Blow Job, 1963
Carolee Schneemann : Meat Joy, 1964
Takahiko Iimura : Love (Ai), 1963
Carolee Schneemann : Fuses, 1964-67
Jens Jorgen Thorsen : Pornoshop, 1963
Andy Warhol
Blow Job, 1963, 35', 16mm, nb, sil.
Plan fixe du visage d'un acteur inconnu sur lequel plusieurs hommes, hors-champ, pratiquent une fellation, jusqu'à l'orgasme.
Carolee Schneemann
Meat Joy, 1964, 5'30'', 16mm, nb, son
" Vendredi 29 mai, 23 heures. La salle est envahie par une forte odeur de poisson. Des maquereaux sont projetés sur une strip-teaseuse par un peintre et un acteur à moitié nus tandis que quelques jeunes filles en bikini enlacées par des hommes muets se roulent dans les papiers et les chiffons jonchant le sol au centre de la salle de spectacle. " France Observateur, juin 1964.
Takahiko Iimura
Love (Ai), 1963, 10', 16mm, nb, son
Love (Ai) est un film érotique non conventionnel dans lequel le corps humain est exploré en plans extrêmement rapprochés et en plans légèrement accélérés d'homme et de femme enlacés. La bande son dadaïste de Yoko Ono - réalisée en suspendant un micro à la fenêtre - ajoute une texture sonore très présente.
Carolee Schneemann
Fuses, 1964-67, 22', 16mm, coul., sil.
Le film de Carolee Schneemann est outrageusement érotique. Il transcende l'apparence sexuelle pour communiquer son véritable esprit - son sens - : l'activité sexuelle comme activité essentielle pour elle-même, donc pour toutes les femmes.
Jens Jorgen Thorsen
Pornoshop, 1963, 10', 16mm, nb & coul., son
Thorsen juxtapose et oppose, dans un montage parallèle, les images de magazines pornographiques et des 'images réelles' de scènes qu'il a lui-même tournées.
Par cette opposition entre une caméra objective et une représentation fantasmatique, le cinéaste cherche à démontrer le fonctionnement d'une iconographie pornographique qui repose sur des clichés.
Quand
À partir de 20h30