Cinémathèque du documentaire
Lavoro e periferie (Labeurs et périphéries)
04 avril 2021
L'événement est terminé
Angelo Novi, 1963, Cineteca di Bologna/Angelo Novi, sur le tournage du film Comizi d’amore. Graphisme Claire Mineur
Une séance composée de trois films dont Pasolini a signé le commentaire, auxquels se joignent deux films de Lino Del Fra qui se déroulent sur des « terrains » pasoliniens.
Angelo Novi, 1963, Cineteca di Bologna/Angelo Novi, sur le tournage du film Comizi d’amore. Graphisme Claire Mineur
Manon finestra 2, Ermanno Olmi
Italie, 1956, couleur, 13 min
Équipe de nuit – équipe de jour : corps et machines s'unissent pour construire une centrale hydroélectrique dans le Val di Fumo, dans la région septentrionale du Trentin-Haut-Adige.
Grigio, Ermanno Olmi
Italie, 1958, couleur, 15 min
Seulement âgé de 27 ans, Olmi signe cette étonnante et douloureuse fable : la vie d'un sympathique chien, son enviable liberté, puis son aliénation tragique. Le commentaire poignant de Pasolini pointe toute la cruauté mortifère du prétendu progrès.
Fata Morgana, Lino Del Fra
Italie, 1962, couleur, 11 min
« Fata Morgana » est le train des émigrants du mezzogiorno qui arrivent à Milan pour y trouver un travail et une vie meilleure. Mais les « terroni » (terme très péjoratif pour désigner la paysannerie méridionale) sont rejetés dans les marges de la ville, où la dignité se conquiert au prix d'une lutte quotidienne.
La passion du blé (La passione del grano), Lino Del Fra
Italie, 1960, couleur, 10 min
La « passion du blé » en Lucanie est un rituel paysan au moment de la moisson permettant de conjurer la terreur archaïque du manque de céréales. La récolte est envisagée comme une offense mortelle faite au blé, « tué » par la faux, alors qu'entre aussi en scène un bouc mythique.
Il Mago, Mario Gallo
Italie, 1958, couleur, 11 min
Un mage itinérant fait rire et pleurer les badauds afin d'en tirer sa subsistance.
« Je me suis adressé à Pier Paolo Pasolini et j'ai appris qu'il existait des versets populaires calabrais qui se réfèrent explicitement au personnage que j'avais invoqué. Lorsque Pasolini a adapté le texte aux temps, aux rythmes et aux situations du récit, nous avons découvert qu'il n'y avait pas lieu d'enlever ou d'ajouter un seul mot. » (Mario Gallo).
Séance présentée par Romain Lefebvre (enseignant et critique)
Quand
17h - 18h15
Événement en ligne