Ouvrir la marche : Journée #3

Programme

Introduction par Rokhaya Diallo journaliste, autrice et réalisatrice et Mathieu Potte-Bonneville, directeur du département culture et création, Centre Pompidou

14h30 – Les violences policières : des Minguettes à Nanterre
Grande salle

Avec Amal Bentounsi, fondatrice du collectif Urgence notre police assassine, et sœur d’Amine Bentounsi, Fabien Truong, sociologue, et Michel Zecler, producteur de musique de rap, auteur de Rester debout
Rencontre modérée par Johan Hufnagel, directeur de la rédaction à Loopsider

À l’été 1983, des affrontements ont opposé policiers et des jeunes du quartiers des Minguettes (Venissieux), et l’émergence de la marche quelques semaines plus tard fit écho à ces heurts. Quarante après, en juin 2023, Nahel Merzouk est tué par un policier à Nanterre. Comment comprendre cette répétition et l’impuissance des mobilisations à entraver le cycle des violences ? Autour du point vue de spécialistes, cette séquence donne la parole aux victimes et à leur famille.

15h30 – Portrait #2 : Mehdi Charef par Fatima Daas 
Grande salle 

Né en Algérie en 1952, romancier, scénariste et cinéaste, Mehdi Charef est arrivé en France en 1962. Il a connu les bidonvilles, les cités de transit et l’usine avant de publier sept romans et de réaliser onze films, dont Le Thé au harem d’Archimède (1984) qui fut couronné par un César et Graziella (2015). Il a notamment écrit Le Thé au harem d'Archi Ahmed (Mercure de France, 1983), Rue des pâquerettes (Hors d’atteinte, 2019), La Lumière de ma mère (Hors d’atteinte, 2023). La jeune écrivaine Fatima Daas, autrice de La Petite Dernière (2020), évoque ici le portrait de cette figure littéraire emblématique qui dans son œuvre a embrassé l'histoire de l’immigration.
Portait suivi d’un dialogue entre Mehdi Charef et Fatima Daas, modéré par Hassina Mechaï, journaliste

16h15 – Portrait #3 : Tassadit Imache par Mame-Fatou Niang
Grande salle 

Tassadit Imache est née à Argenteuil d’un père algérien et d’une mère française. Écrivaine, elle est l’autrice de tribunes sur les banlieues, l’immigration, les reconduites à la frontière. Dans Fini d’écrire ! (Hors d’atteinte 2020), elle réfléchit notamment sur la responsabilité des écrivains sommés de répondre au malaise identitaire du pays. Mame-Fatou Niang, artiste et maîtresse de conférences en littérature à Carnegie Mellon University (Pennsylvanie, États-Unis), esquisse ici le portrait de Tassadit Imache dont les écrits ont émergé à la fin des années 1980.  
Portrait suivi d’un dialogue entreTassadit Imache etMame-Fatou Niang

17h00 – Session d’écoute de vinyles Raï 
Forum 0
Équipé de sa collection de disques et de cassettes, Hadj Sameer, DJ, digger et collectionneur de vinyles, propose une histoire du Raï sous la forme d’une session d’écoute.