Colloque
Histoires en devenir
Relier et repenser les perspectives sur l’art moderne et contemporain en Asie du Sud-Est
18 nov. 2022
L'événement est terminé
Histoires en devenir : Relier et repenser les perspectives sur l’art moderne et contemporain en Asie du Sud-Est est le premier colloque que le Musée national d’art moderne – Centre Pompidou consacre à l’art des 20e et 21e siècles en Asie du Sud-Est.
Dans la perspective des expositions, programmes et acquisitions guidés par la politique scientifique de l’institution, cette initiative s’engage à nuancer et à dépasser le regard européo-centré en ouvrant une nouvelle dynamique de dialogues et d’échanges. Organisé dans la ville berceau du modernisme, lieu d’accueil historique de nombreuses diasporas, ce projet réunit des figures fondatrices des courants récents de la pensée artistique et intellectuelle en Asie du Sud-Est. Trois chercheuses et chercheurs, curateurs et curatrices, deux collectionneurs et mécènes et une cinéaste sont invité(e)s à interroger et à discuter les conditions et les moyens d’une réécriture des histoires plurielles de l’art dans cette région où les cultures du passé et du présent parlent de voix diverses et foisonnantes.
À travers une approche comparative attentive au contexte plus général de l’Asie, il s’agit d’éclairer les spécificités, les points communs et les brèches qui s’ouvrent aujourd’hui au sein des traditions académiques, de rendre intelligibles les différents canons et récits, leurs cadres et leurs influences. L’histoire de l’art, en effet, ne repose sur ses grandes recherches antérieures que pour permettre à des pratiques nouvelles, à des disciplines adjacentes et plus contemporaines de bouleverser les points de vue adoptés, de déplacer les frontières et d’enrichir les méthodologies acquises.
Deux propositions, dès lors, servent de points d’entrée pour cette première journée de communications, de discussions et de projections. Le programme se propose tout d’abord une réflexion critique sur la grammaire fondamentale dans l’écriture des histoires de l’art moderne de l’Asie du Sud-Est qu’est la monographie d’artiste : un format longtemps jugé désuet et qui n’en représente pas moins une ressource indispensable dans une région où l’étude de parcours artistiques individuels mérite une investigation scientifique et critique attentive aux contextes et aux situations. Il s’agira, ensuite, d’aborder le rôle actif de collectionneurs et de mécènes engagés dans l’élaboration de repères et de modèles dans les histoires de l’art moderne et contemporain en Asie du Sud-Est et de l'Est. C’est là, en effet, une spécificité fondamentale dans la constitution de collections d’art moderne et contemporain faisant référence dans cette région.
Le Centre Pompidou est depuis sa fondation en 1977 un lieu culturel unique où se croisent les systèmes de connaissance, les pratiques et les disciplines. Invitation à explorer et à repenser les histoires naissantes de l’art d’Asie du Sud-Est, leur historiographie et leurs perspectives, ce colloque envisage d’identifier des mécanismes et des agents restés jusqu’ici en marge du canon muséographique. Il propose de réfléchir aux outils et aux méthodes d’investigation les plus appropriés pour penser une collection en abordant et en partageant aujourd’hui un savoir en perpétuelle construction.
Comité scientifique
Prof. Patrick Flores, Vargas Museum, UP Diliman, Manille
Dr Yin Ker, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris
Dr Marcella Lista, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris
T.K. Sabapathy, National University of Singapore, Singapour
Modération
Dr Hélène Njoto, École française d’Extrême Orient, Jakarta
Organisation
Dr Nicolas Ballet, attaché de conservation, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris
Zélie Chabert, étudiante stagiaire, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris
Ce colloque bénéficie du soutien des amis du Centre Pompidou.
Programme
Lien de retransmision en direct
10h – Ouverture
Xavier Rey, directeur du Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris
Floriane de Saint Pierre, présidente des amis du Centre Pompidou, Paris
10h20 – « Frapper l’Occident avec l’Orient, frapper l’Orient avec l’Occident » : Une collection publique d’art asiatique en France à travers l’histoire
Dr Marcella Lista, conservatrice en cheffe, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris
10h40 – Au Sud de x, À l’Est de y : l’Asie du Sud-Est et le Centre Pompidou
Dr Yin Ker, conservatrice associée, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris
11h – Histoires de l’art moderne et contemporain en Asie du Sud-Est et en Asie du Nord-Est : une comparaison
Prof. John Clark, University of Sydney, Sydney
Cet essai aborde les perspectives comparatives possibles dans les histoires de l’art moderne et contemporain de l’Asie du Sud-Est et du Nord-Est. Deux corpus récents, composés de textes provenant de différentes régions géographiques et culturelles d’Asie du Nord-Est et du Sud-Est, seront étudiés. Le premier s’attardera sur la Chine et le Japon tandis que le second sera dédié à la Malaisie et à Singapour. Y a-t-il des approches convergentes dans ces documents ? Ces compilations diffèrent-elles entre leurs régions respectives ? Fournissent-elles des délimitations culturelles variées pour le passage de l’art « moderne » à l’art « contemporain » dans ces régions ?
11h40 – La monographie d'artiste dans l'écriture des histoires de l'art de l'Asie du Sud-Est
T.K. Sabapathy, National University of Singapore, Singapour, en conversation avec Yin Ker
Dans cette discussion critique sur la monographie d’artiste en tant qu’écriture de l’histoire de l’art moderne d’Asie du Sud-Est, l’historien de l’art, critique et éducateur T.K. Sabapathy s’appuie sur les connaissances acquises au cours de près d’un demi-siècle de lecture, d’enseignement et d’écriture sur les artistes d’Asie du Sud-Est depuis 1973. En conversation avec l’historienne de l’art Yin Ker, il reprend ses écrits sur les études monographiques, qui ont été étroitement liés à l’émergence de la recherche sur l’art moderne d’Asie du Sud-Est. Afin d’étudier l’importance de la monographie dans la production et la transmission de connaissances, contextuellement renseignées, mais aussi d’examiner l’importance des perspectives critiques sur l’art moderne d’Asie du Sud-Est, ils soulèvent les questions suivantes. Quelles sont les interactions entre la vie et l’œuvre d’un artiste, comment explique-t-on cette relation, pourquoi et à quelles fins ? […] Les monographies ont-elles façonné la connaissance de l’art moderne d’Asie du Sud-Est au fil du temps ?
L’entreprise du monographe ne va pas de soi.
12h20 – Pause
13h30 – Leading Patrons of Asian Art par Patricia Chen, réalisatrice et autrice indépendante, Singapour
China’s Art Missionary (2022)
Uli Sigg est un ressortissant suisse dont la fascination pour la Chine a amené à la constitution de la plus grande et plus importante collection d’art contemporain chinois au monde. La donation partielle de la collection au Musée M+, effectuée à l’origine pour éviter le sort de la censure en Chine continentale, s’est heurtée à un ordre politique modifié à Hong Kong au cours des années qui ont suivi. En outre, c’est l’histoire d’un homme et de sa quête, longue de trois décennies, pour préserver et partager une histoire qui n’a jamais été sienne. Ce film a été tourné pour la première fois en 2012 et est toujours en cours de production.
The 24-Hour Art Practice (2019)
Le film retrace le parcours du Dr Oei Hong Djien (OHD), un parrain fantasque de l’art indonésien qui a regroupé l’une des plus importantes collections d’art moderne indonésien en adoptant une politique de portes ouvertes 24 heures sur 24 pour les vendeurs et les visiteurs de sa maison. Lorsqu’il a été accusé d’avoir tenté d’authentifier de fausses œuvres de sa collection, le monde de l’art indonésien en a pris ombrage et s’est enquis d’adresser des questions de provenance, d’authentification et de responsabilité. Ce film a été retiré de la projection au Musée d’art de Singapour en raison de controverses enracinées dans la politique culturelle. Depuis, il est projeté en Europe et en Asie.
15h – Patrimoines publics et mécénat privé : la construction de collections et de canons dans les histoires de l'art en Chine et en Thaïlande
Uli Sigg, mécène et collectionneur d’art moderne et contemporain de Chine, Mauensee, et Kittiporn Jalichandra, mécène et collectionneur d’art moderne et contemporain de Thaïlande, Bangkok, en conversation avec Patricia Chen
Quel est le point de départ pour la constitution, par des particuliers, de collections d’intérêt historique ? Comment une telle démarche advient-elle et dans quel but ? Ce panel est l’occasion de connaître deux collectionneurs, le suisse Uli Sigg et le thaïlandais Kittiporn Jalichandra, radicalement opposés dans leur façon de penser le mécénat et dans la manière d’élaborer les canons de l’histoire de l’art. Traversant diverses différentes périodes, aires géographiques et formes d’art, on examinera leurs missions, leurs approches et leurs défis respectifs en matière de création de canons dans les contextes chinois et thaïlandais. Modérée par Patricia Chen, dont les recherches et les films ont porté sur le mécénat et les musées privés en Asie, l’échange sera particulièrement instructif quant aux questions soulevées par le patrimoine. Il entend donner matière à penser la construction de collections d’art avec une conscience et un objectif historiques aigus.
15h40 – Tables de matières : collection, collectionneur, culture
Prof. Patrick Flores, Vargas Museum, UP Diliman, Manille
Cette présentation étudie l’histoire de la collection de Jorge Vargas, une figure politique des Philippines qui a servi les gouvernements des États-Unis et du Japon, entre 1935 et 1945. Outre son rôle essentiel dans la bureaucratie coloniale, Vargas était aussi engagé dans le scoutisme, les sports internationaux et la collection d’un large éventail d’objets. Sa sensibilité aux cultures étrangères a ainsi façonné les contours de sa collection. Plus précisément, le corpus de recherche intitulé Filipiniana, ou tout ce qui se rapporte aux Philippines, est devenu la matrice des divers matériaux en sa possession, qui ont été donnés à l’Université des Philippines, son alma mater, dans les années 1970. Dans cet exposé, le terme « corps » comprend différentes acceptions : le corps des objets, du collectionneur et de la connaissance. Parce qu’ils sont incarnés, ils sont perçus comme des sujets ou des subjectivités sur lesquels il convient de s’interroger pour écrire l’histoire de l’art et la théorie du collectif dans le présent.
16h20 – Pause
16h40 – Table ronde et questions-réponses
17h30 – Fin
Biographies
Patricia Chen
Patricia Chen est une écrivaine d’art indépendant, consultante en art et productrice de la série de films consacrés à l’art ; Leading Patrons of Asian Art In Conversation. Patricia a participé à l’écriture de diverses publications artistiques internationales sur l’art, le marché de l’art et la scène asiatique, notamment dans ArtAsiaPacific, The Art Newspaper, Flash Art et le Financial Times. Au cours de la dernière décennie, elle a concentré ses recherches sur les musées privés d’Asie du Sud-Est et les mécènes affichant une posture sociale importante. Ses travaux ont été projetés en France, à Hong Kong, en Indonésie, à Singapour ainsi qu’aux Pays-Bas, et présentés en solo à l’Authentification in Art Congress, en 2016, à La Haye.
Pr John Clark
John Clark est professeur émérite d'histoire de l'art à l'université de Sydney, où il a enseigné durant 21 ans. Parmi ses écrits notables figurent Modern Asian Art, écrit en 1995 au Japon et publié plus tard en 1998 chez Craftsman House, Sydney, et University of Hawai'i Press. Son ouvrage Asian Modernities: Chinese and Thai Art of the 1980s and 1990s, Sydney, Power Publications, 2010, a remporté le prix du meilleur livre d'art de l'Art Association of Australia and New Zealand en 2011. Modernities of Chinese Art et Modernities of Japanese Art sont, quant à eux, parus chez Brill en 2010 et 2013. Son ouvrage en deux volumes, The Asian Modern, 1850s–1990s, qui étudie vingt-cinq artistes asiatiques sur cinq générations, des années 1850 aux années 1990, a été publié par la National Gallery Singapore en mars 2021. Également commissaire d’exposition, il a co-organisé « Modern Boy, Modern Girl: Modernity in Japanese Art, 1910–1935 » à l’Art Gallery of New South Wales en 1998, et « Araya Rasdjarmrearnsook: Story tellers of the town » au 4A de Sydney en 2014.
Pr Patrick Flores
Patrick Flores est professeur au département des études artistiques de l'Université des Philippines et conservateur du musée Vargas à Manille. Il est le directeur du Réseau philippin d'art contemporain. Il a été professeur invité à la National Gallery of Art de Washington, D.C., en 1999. Parmi ses publications, citons Painting History: Revisions in Philippine Colonial Art (1999) ; Past Peripheral: Curation in Southeast Asia (2008) ; Art After War: 1948-1969 (2015) ; et Raymundo Albano: Texts (2017). Il a été chercheur invité du Getty Research Institute à Los Angeles en 2014. Il a été directeur artistique de la biennale de Singapour 2019 et organisateur des forums pour le pavillon de Taïwan à la Bbiennale de Venise en 2022.
Kittiporn Jalichandra
Kittiporn Jalichandra est un collectionneur d’art basé à Bangkok, en Thaïlande. En 2019, il fonde la Thai Art Collector Association (TACA). Sa collection d’art moderne et contemporain thaïlandais date de 1998 et comporte un large panel d’œuvres sur la période moderne. Récemment, il a curaté l’exposition « Crossover II: The Nature of Relationships » (2022), organisée en collaboration avec la TACA au Bangkok Art & Culture Centre, qui présente des œuvres provenant de grandes collections publiques et privées et nourrit des réflexions sur le rôle des collections privées dans l’histoire de l’art thaïlandais. Il soutient, par ailleurs, la recherche sur l’art thaïlandais en commandant des projets de recherche et de publication.
Dr Yin Ker
Yin Ker doit sa formation en histoire de l’art à l’Université de la Sorbonne, en France, où elle a achevé, en 2013, son doctorat sur le plus grand moderniste de la Birmanie (Myanmar), Bagyi Aung Soe. De 2014 à 2021, elle a enseigné l’art bouddhique et les arts de l’Asie du Sud-Est en tant que maître de conférences à la Nalanda University, en Inde, puis à la Nanyang Technological University, à Singapour. En 2010, elle a été co-commissaire de la première exposition majeure de l’art contemporain birman, « plAy: Art from Myanmar Today », organisée en dehors de la Birmanie avec le soutien de l’Osage Art Foundation, puis en 2021, la première retrospective de Bagyi Aung Soe au Centre Pompidou–Musée national d’art moderne, qu’elle a rejoint ensuite en tant que conservatrice associée pour l’Asie du Sud-Est.
Dr Marcella Lista
Marcella Lista est historienne de l’art et conservatrice en cheffe des collections Nouveaux médias au Musée national d’art moderne-Centre Pompidou. Titulaire d’un doctorat de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle a enseigné dans les universités de Paris 1, Paris 10-Nanterre et Limoges. Elle a été responsable de la programmation en art contemporain à l’Auditorium du Louvre, puis a rejoint le Centre Pompidou en 2016, où elle a récemment été la commissaire de « Hito Steyerl, I Will Survive. Espaces Physiques et Virtuels » (avec Florian Ebner, 2021), « Martha Wilson à Halifax, 1972-1974 » (2021) et « Hassan Khan. Blind Ambition » (2022). En 2019, elle a été la commissaire responsable des expositions et du programme scientifique d’ouverture du Centre Pompidou × West Bund Museum à Shanghai. Depuis, elle est la conservatrice référente pour la collection de la région Asie Pacifique. Son exposition « Ma Desheng » ouvrira le 19 octobre 2022 au sein du parcours des collections du Musée national d’art moderne.
Dr Hélène Njoto
Hélène Njoto est la représentante du centre de l'École française d’Extême-Orient de Jakarta, en Indonésie. Spécialiste d'histoire de l'art et de l’architecture de Java au début de la période moderne, elle a également publié sur le marché de l’art et l’histoire du patrimoine indonésien. Diplômée de la Sorbonne et de l’EHESS, elle est l’autrice d'une thèse en Histoire et civilisations (EHESS, 2014). Elle a mené trois études historiques sur les institutions indonésiennes, dont une sur le patrimoine culturel ; « The Invention of Indonesian Heritage » (IRASEC, 2016) et une sur le marché de l’art indonésien ; « Master Dealers of Indonesian Painting » (Archipel, 2006). En 2019, elle a coordonné avec Dr Terence Chong, une étude comparative sur les collectionneurs d’art d’Asie du Sud-Est pour en fournir un rapport détaillé, sponsorisé par le National Arts Council of Singapore. Elle coordonne actuellement une recherche sur l’art islamique de Java (XVe-XVIIIe s.) en collaboration avec l’Agence nationale de la recherche et de l’innovation indonésienne (BRIN). Elle est également membre du Centre Asie du Sud-Est (CASE UMR 8170, CNRS/EHESS).
T.K. Sabapathy
T.K. Sabapathy est professeur associé au département d'architecture de l'Université nationale de Singapour, où il enseigne l'histoire de l'art depuis 1981. Pendant près de cinq décennies, il s'est consacré à la recherche, à la documentation et au soutien des arts visuels contemporains à Singapour et en Malaisie. Ses méthodes d'histoire de l'art, sa documentation critique, son dialogue approfondi avec les artistes et l'explication détaillée de leurs œuvres ont contribué à définir les arts de Singapour et de la Malaisie. Il a organisé des expositions et publié de nombreux ouvrages sur l'art et les artistes, jetant les bases d’un examen historique de l'art moderne dans la région de l'Asie du Sud-Est. Sabapathy a également écrit un grand nombre d’articles, de livres, de catalogues et de monographies d'artistes, apportant une contribution inestimable à l'étude de l'art en Asie du Sud-Est.
Uli Sigg
Uli Sigg a fait un doctorat en droit, puis a écrit en tant que journaliste pour divers journaux et magazines suisses. En 1980, travaillant pour une entreprise industrielle, il a créé la première entreprise reliant la Chine au reste du monde. En 1995, le gouvernement fédéral suisse le nomme ambassadeur en Chine, en Corée du Nord et en Mongolie. À son retour en Suisse, il assume de nouveau la présidence et/ou le conseil d’administration de plusieurs sociétés multinationales. En tant que collectionneur d’art, Uli Sigg a constitué la plus importante collection d’art chinois contemporain au monde, recensant plus de 2 500 œuvres. En 2012, il a fait don de 1 450 de ces œuvres et en a vendu 50 au M+ Museum for Visual Arts de Hong Kong. Il a également créé en 1997 le prix d’Art contemporain chinois (CCAA [he Chinese Contemporary Art Award]) pour les artistes contemporains chinois vivant en Chine continentale, ainsi que le prix de la critique d’art du CCAA, le premier étant désormais connu sous le titre du prix SIGG et attribué par le M+ Museum. Il est également membre du conseil d’administration du M+ Museum, du conseil international du MoMA, Musée d’art moderne de New York, et du conseil consultatif international de la Tate Gallery, à Londres.
Quand
10h - 17h30
Où
Phi Phi Oanh, Pro Se (mapping series) – [Map of Hanoi] (détail). 2016–2017. Laque naturelle vietnamienne son ta sur métal. Don de l’artiste, en mémoire de Nguyễn Duy Từ.
© Collection National Gallery Singapore.