Partition (Cloison)
1961 - 1963
Partition
(Cloison)
1961 - 1963
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Assemblage |
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Techniques | Passementeries, perles, fleurs artificielles, morceaux de tissus divers (bas nylon, tulle…), peinture, métal, fragment de chapeau de paille, miroirs, papier, plumes, cire et objets trouvés fixés sur 3 panneaux de bois |
Dimensions | 182 x 222 cm |
Acquisition | Achat, 1981 |
Inventory no. | AM 1981-34 |
Detailed description
Artist |
Bruce Conner
(1933, États-Unis - 2008, États-Unis) |
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Main title | Partition (Cloison) |
Former title | Three Part Screen |
Former title translated | Paravent à 3 panneaux |
Creation date | 1961 - 1963 |
Place of production | Réalisé au Mexique |
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Assemblage |
Description | Paravent à 3 panneaux |
Techniques | Passementeries, perles, fleurs artificielles, morceaux de tissus divers (bas nylon, tulle…), peinture, métal, fragment de chapeau de paille, miroirs, papier, plumes, cire et objets trouvés fixés sur 3 panneaux de bois |
Dimensions | 182 x 222 cm |
Acquisition | Achat, 1981 |
Collection area | Arts Plastiques - Contemporain |
Inventory no. | AM 1981-34 |
Analysis
En 1956, à l’instigation de son ami poète Michael McLure, Bruce Conner quitte le Kansas où il a fait ses études pour San Francisco, où il devient une figure de la communauté Beat. Il fait alors partie d’un groupe de jeunes artistes et écrivains qui comprend notamment Jay DeFoe, Wallace Berman, George Herms, Jess et Robert Duncan. Conner se fait d’abord connaître par des assemblages étranges enveloppés de bas en Nylon, associant objets trouvés, surfaces peintes et collages. La pratique de l’assemblage est alors en plein développement sur la scène artistique de la côte Ouest. Les rapprochements incongrus et l’interpénétration de références souvent iconoclastes rejoignent ainsi les pratiques poétiques et musicales du moment. Cette œuvre, très emblématique de ce mouvement, témoigne de l’univers riche et complexe qui caractérise l’artiste. L’utilisation d’un paravent, le déploiement de formes organiques, la gamme des objets féminins – plumes, perles, fleurs, miroirs – renvoient à un univers érotique. Mais alors que l’imagerie et les références évoquent le cinéma, la décrépitude macabre des objets et le caractère répulsif des matériaux de rebut placent cette œuvre aux antipodes de la sensualité et du glamour hollywoodiens. Évoquant à la fois un retable et un reliquaire, cet assemblage rappelle aussi l’arrière fond spirituel de la démarche de Conner. La dimension fétichiste, violente et que l’on peut même dire hallucinée de l’œuvre, est spécifique à l’imaginaire de Conner, qui trouvera par la suite un terrain d’expression nouveau dans le cinéma expérimental underground .
Catherine Grenier
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007