Sans titre (Ligne)
1988 - 1990
Sans titre (Ligne)
1988 - 1990
While Nemours worked a great deal with black, she also exalted colour by focusing on monochromes.
In the 1990s, Aurelie Nemours assembled paintings in columns, crosses and lines to attain the fullness of the colour form. With these juxtapositions, she linked the movement of the line to that of colour. The position of the squares in space is thus never final, as the artist must perceive "moments of colour that absorb you in the essential experience of the absolute; a painting simply has to blaze".
Domain | Peinture |
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Techniques | Peinture acrylique sur toile |
Dimensions | 80 x 720 cm |
Acquisition | Don de la Scaler Foundation en souvenir de Sylvie Boissonnas, 2001 |
Inventory no. | AM 2001-55 |
Detailed description
Artist |
Aurelie Nemours
(1910, France - 2005, France) |
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Main title | Sans titre (Ligne) |
Creation date | 1988 - 1990 |
Domain | Peinture |
Description | 9 carrés de 80x80 cm chacun |
Techniques | Peinture acrylique sur toile |
Dimensions | 80 x 720 cm |
Acquisition | Don de la Scaler Foundation en souvenir de Sylvie Boissonnas, 2001 |
Collection area | Arts Plastiques - Moderne |
Inventory no. | AM 2001-55 |
Analysis
Si Aurelie Nemours a beaucoup travaillé le noir, elle a aussi exalté la couleur en recherchant avec subtilité et audace le rapport infini des tons entre eux. Après cette longue quête d’harmonie, elle se concentre dans les années 1990 sur les monochromes, avec des tableaux qu’elle assemble indifféremment en colonnes, en croix et en lignes, pour atteindre la plénitude de la forme couleur. Avec ces « lignes », dont le plus bel exemple est Le Long Chemin , ligne de plus de cinquante mètres, composée de soixante-quatre carrés monochromes, rouges, bleus, jaunes, blancs et noirs répartis en deux bandes – qui fut présentée en 1989 à la Stiftung für konkrete Kunst de Reutlingen en Allemagne –, ainsi que Ligne de 1991, polyptyque de 26 carrés de 60 x 60 cm (Madrid, Reina Sofía), elle lie le dynamisme de la ligne à celui de la couleur. Ainsi, la position des carrés dans l’espace n’est-elle jamais définitive puisque l’artiste se doit de percevoir des « instants couleur dans lesquels il s’agit de s’absorber pour faire l’expérience essentielle de l’absolu : il faut qu’un tableau flambe et c’est tout ».
Dorothée Deyriès-Henry
Source :
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007